The Creator : Dans un futur proche, humains et intelligence artificielle (IA) se livrent une guerre sans merci. Soldat américain infiltré en Asie, Joshua est chargé de retrouver une arme créée par une IA et la détruire. Mais il découvre que l’arme en question n’est autre qu’une petite fille de 6 ans.
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THE CREATOR
C’est une réalisation de Gareth Edwards (V) qui avait déjà prouvé sa capacité dans la SF avec Rogue One: A Star Wars Story (2016). Il a écrit le scénario avec Chris Weitz. Ce film de science fiction américain est sortie au cinéma le 27 septembre 2023.
Un beau papier cadeau …
Il faut peu de temps pour se rendre compte que The Creator est une réussite visuelle. Malgré son côté SF, il n’y a pas d’overdose de VFX. Les paysages naturels permettent d’apporter une grandeur. La photographie nous offre certaines scènes assez marquantes notamment avec le vaisseau surpuissant. On sent clairement l’inspiration de Star Wars, allant jusqu’à quelques plans à la limite du copier-coller.
… pour pas grand chose
S’il y a une chose qui ne manque pas à The Creator, ce sont les ambitions. Malheureusement, ça ne veut pas dire qu’elles sont accomplies. La guerre entre les hommes et l’IA l’une des nouvelles craintes des temps moderne, et dans ce cadre-là, ce film a une portée plus que réaliste. En revanche, il reste beaucoup trop à la surface dans tout ce qu’il entreprend.
On y était presque
Les lacunes du scénario sont nombreuses. Plus on avance, moins les pièces s’assemblent correctement. Ces approximations empêchent de créer un univers pouvant être stable. Les bases sont désormais tellement fragiles, qu’on voit mal The Creator être le début de quelque chose. On peut aussi reprocher à Gareth Edwards le manque de nuance dans ses propos. La diabolisation de l’homme, et l’angélisme de l’IA laisse sceptique.
Denzel Jr au rendez-vous
Dans out ce marasme, il y a un homme qui garde quoi qu’il arrive la tête haute : John David Washington. Certes, nous l’avons connu plus en forme, mais son talent lui permet d’être à l’aise sans problème. La belle surprise vient de la toute jeune Madeleine Yuna Voyles. Dommage que leurs personnages ne soient que trop peu travaillé. Comme le reste, on stagne à la surface empêchant les tentatives émotionnelle d’aboutir.
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