De son vivant – Un Benoît Magimel bouleversant se prépare à la fin

De son vivant | Copyright Laurent CHAMPOUSSIN/LES FILMS DU KIOSQUE

De son vivant : Un homme condamné trop jeune par la maladie. La souffrance d’une mère face à l’inacceptable. Le dévouement d’un médecin et d’une infirmière pour les accompagner sur l’impossible chemin. Une année, quatre saisons, pour « danser » avec la maladie, l’apprivoiser, et comprendre ce que ça signifie : mourir de son vivant. 

De son vivant  |Copyright Laurent CHAMPOUSSIN/LES FILMS DU KIOSQUE
De son vivant | Copyright Laurent CHAMPOUSSIN/LES FILMS DU KIOSQUE

De son vivant

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Note : 4.5 sur 5.

 
C’est une réalisation de Emmanuelle Bercot qui en est à son deuxième films consécutifs dans le milieu médial après La Fille de Brest. Elle a écrit le scénario avec Marcia Romano. Le tournage De son vivant n’a pas été des plus simple car il a dû être reporté une première fois en novembre 2019 suite à l’AVC de Catherine Deneuve, puis n’a pas pu reprendre avant l’été 2020 à cause de la covid. Le 24 Novembre 2021 en salle.

J’ai été bouleversé par ce drame que j’ai trouvé excellent.   

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N’ayez pas peur

J’ai donc eu un énorme coup de cœur pour ce film m’ayant beaucoup touché. C’est simple, une bonne partie de la salle s’essuyait les yeux en sortant. La thématique utilisée est impactant. On va parler de la maladie et de la mort. Ce sont des sujets qui touchent tout le monde. Même si la réalisatrice n’a pas voulu faire un contenu “ultra-réaliste”, cela n’empêche pas que ça l’est assez pour faire ressortir beaucoup de choses lorsqu’on connaît la situation. Et même si on ne la connaît pas, la peur de la vivre se cache au fond de beaucoup de monde. La dureté de la maladie nous est exposée, pas seulement d’un point de vue physique, mais aussi spirituel sur la paix avec soi-même. 

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Le cas de ce professeur de théâtre ayant du mal à accepter sa situation est vraiment prenant. En plus de cela, il va être dans une situation compliquée avec sa mère. Celle-ci est envahissante, et l’empêche de poursuivre son processus d’acceptation de la mort. Une situation difficile superbement bien traduite. Nous ne sommes pas dans une comédie. Au fur et à mesure, on voit la maladie prendre le dessus. On est comme désœuvré de ne pouvoir rien faire pour lui. Le voir dépérir est une véritable souffrance. Quand le cancer est à un certain stade, la fin est inéducable. Il le sait, nous le savons, et l’impuissance règne. L’émotion en ressortant est donc très forte. Des séances d’échange entre médecin et infirmière, comme des sortes des thérapies, vont permettre de mettre des mots celles-ci. 

De son vivant  | Copyright Laurent CHAMPOUSSIN/LES FILMS DU KIOSQUE
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Vivez chaque chose jusqu’au bout

Et comment ne pas être sublimé par la performance de Benoît Magimel. C’est son troisième film avec Emmanuelle Bercot. Cet acteur que j’adore est à contre-emploi de ses rôles de gros dur. Là, il travaille sur sa vulnérabilité. Sa performance est une pierre primordiale de la réussite De son vivant. On peut aussi compter sur une grande Catherine Deneuve. J’ai trouvé cela intéressant que la quasi-totalité du personnel hospitalier joue leur propre rôle. Cela donne une touche de réalisme. Le docteur est dans ce cas. En effet, Gabriel Sara voulait pouvoir à travers ce film transmettre son message philosophique en cancérologie. Une grande réussite. À noter qu’on retrouve dans le service des gens venant apporter de la joie aux patients, à travers de la musique ou de la danse. Un élément vu aussi dans le documentaire Elles Dansent sortie récemment. 

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Par contre, on peut avoir à redire sur les deux points en particulier. Premièrement, l’histoire de ce fils caché. Ce n’est pas inintéressant, mais c’est selon moi mal exploité. Un peu trop présent et hésitant, cela nous fait parfois un peu dévier alors qu’au final ça n’apporte pas tant que cela. Je pense avec moins de présence d’Oscar Morgan, ça n’aurait pas été plus mal. L’autre chose qui m’a chagriné est le rôle donné à Cécile de France, cette Eugénie à place très ambiguë. Je n’ai pas trop compris l’intérêt de mettre ce flirt là-dedans. Si on voulait mettre de la tendresse, il y avait surement d’autre moyen que cette façon un peu lourde. Cela n’a pas vraiment d’intérêt. Même si je finis par les fausses notes, je confirme que j’ai adoré De son vivant. 

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