Que se passerait-il si Superman avait atterri en Russie.
C’est ce qu’imagine SUPERMAN RED SON (2020). C’est une réalisation de Sam Liu, un habitué de l’adaptation des comics en animation. Cette fois, il s’est attaqué à la série de comics écrite par Mark Millar en 2003.
Dans SUPERMAN RED SON, on retrouve Superman qui dans une réalité parallèle, s’est crashé bébé en URSS et non aux Etats-Unis. Il va grandir pour servir l’idéologie communiste.
J’ai trouvé que cette réadaptation de la vie de Superman très bien. Avant de le regarder, j’étais impatient de voir ce que ça donne. Un peu comme si Captain America avait servi Hydra (il existe un comics sur cela aussi). Je dois avouer que sur le début j’étais sceptique car ça démarre de manière poussive. Cependant, ça va monter en puissance et j’ai été totalement accroché. Cette adaptation est vraiment réussie. J’aime la façon dont Superman va tourner au contact de l’empire Soviétique. Plus ça avance, plus il y aura des particularités. Pour vous dire, les personnages comme Batman sont mis à cette nouvelle sauce. On aura aussi Lex Luthor et Wonder Woman. Même le contexte géopolitique de l’époque va être pris en compte. On refait l’histoire. Pour autant, on ne va pas abandonner le cœur du sujet qui est l’homme venu de Crypton. Il ressortira sa volonté d’avoir un monde parfait. Celui-ci, étant dans cette version, dirigé par la pensée socialiste. C’est dans cette optique qu’il n’y aura pas trop de combats. A part à la fin, c’était assez pauvre à ce niveau-là. J’ai cependant apprécié ce choix d’être centré sur la dynamique d’un homme tellement fort, qu’il peut imposer au monde sa vision des choses. Le point noir reste la propagande pro-américaine et les discours qui vont brosser dans le sens du poil le monde libéral. Ils ont du mal à s’en empêcher, à croire que la guerre froide n’est pas finie pour certains.
SUPERMAN RED SON réinvente le monde pour le mettre aux couleurs rouge.
