The Son : À dix-sept ans, Nicholas semble en pleine dérive, il n’est plus cet enfant lumineux qui souriait tout le temps. Que lui arrive-t-il ? Dépassée par la situation, sa mère accepte qu’il aille vivre chez son père, Peter. Remarié depuis peu et père d’un nouveau né, il va tenter de dépasser l’incompréhension, la colère et l’impuissance dans l’espoir de retrouver son fils.
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The Son
Florian Zeller qui avait cloué le monde en 2020 avec The Father, adaptation de l’une de ses trilogies théâtrales “Le Père”, adapte une autre de ses pièces “Le Fils”. Il s’accompagne pour le scénario de The Son de Christopher Hampton qui avait également co-écrit le scénario de The Father. The Son est un drame franco-britannique sortie en salle le 1er mars 2023.
Une tragédie plus que réelle, merveilleusement racontée
The Son est d’un réalisme frappant. Après The Father, Florian Zeller revient sur le devant de la scène avec des problématiques tout aussi sérieuses, tabou et peu mises en avant.
Le mal-être, la culpabilité, l’égoïsme, la tristesse, la dépression, le suicide, le manque de compréhension… sont abordés d’une manière choquante de pragmatisme.
Ses plans fixes, rapprochés, ses regards, Florian Zeller nous partage à travers tout son talent une nouvelle histoire qui touchera chacun au plus profond de sa sensibilité.
Ce scénario est parfaitement mis en scène, les plans sont si communicatifs, intimes, personnels et en même temps, Florian Zeller nous enferme et nous cloisonne comme pour refléter ce mal-être par la vision et l’oppression. Les personnages sont divinement même majestueusement interprétés. La musique berce ce film en nous immisçant encore plus dans cette tragédie.
Un casting saisissant qui porte The Son au sommet
Hugh Jackman s’affirme dans son rôle le plus beau, grandiose et touchant. Il est transcendant, déchirant, troublant, poignant, bref, autant de superlatifs pour qualifier sa justesse et sa puissance. Il en est de même pour Laura Dern qui est d’une justesse infiniment émouvante.
Grande révélation, Zen McGrath qui arrive à nous faire chavirer entre mille et une émotions. Doté d’une humanité et d’une délicatesse portée par cette tristesse infinie et ce regard, si profond, qui exprime tellement d’émotions, de désarrois. Saisissant.
Finalement, Florian Zeller arrive à retranscrire tout ce que la vie est, avec ses bons moments mais surtout ce qu’elle peut apporter de pire. Avec ses difficultés à traverser et ses questionnements qui l’entourent universellement, cette façon de sentir le poids de la vie, d’affronter le monde et la vie.
Un film qui ne touchera personne de la même manière, mais qui, restera et grandira en chacun. The Son reflète un nombre incalculable de vérités sur des sujets universels comme personnels.
Toute cette incompréhension, ce besoin d’être comme les autres, cette nécessité de rentrer dans des cases, ce que tout cela implique. Au-delà d’un drame il met en lumière une prise de conscience nécessaire à l’humanité pour évoluer sans s’enfermer dans des cases et être plus tolérant.
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