The Pale Blue Eye : Un commissaire à la retraite recrute un brillant cadet de West Point appelé Edgar Allan Poe pour qu’il l’aide à résoudre un meurtre atroce à l’Académie militaire américaine.
The Pale Blue Eye
C’est une réalisation de Scott Cooper qui avait entre autres Hostiles (2017), déjà avec Christian Bale. Il adapte cette fois le roman Un oeil bleu pâle écrit par Louis Bayard. Ce film policier historique américain est sortie le 6 janvier 2023 sur Netflix.
Une enquête au 19ème siècle
N’est pas Sherlock Holmes qui veut. L’enquête n’est pas du tout entrainante. Si la base est bien posée, au fur et à mesure qu’on rentre dedans, cela devient compliqué. On s’embourbe dans un méli-mélo pas forcément intéressant. L’apport d’Edgar Allan Poe est plus que pénalisant. Se concentrer uniquement sur le commissaire aurait permis de garder un rythme plus soutenu.
Deux prestations aux antipodes
La principale chose que l’on retient de The Pale Blue Eye sont les passages soporifiques. Comme l’enquête manque de peps, et que la dynamique est lente, les minutes se sentent passées. Le style réussit des Etats-Unis du début 19ème siècle ne suffit pas à rattraper cela. L’ambiance est bien retranscrite, mais finalement, cela rajoute dans cet aspect plat. Ce n’est pas la résolution de l’enquête qui vient nous satisfaire. On frôle presque le ridicule dans un récit qui n’aura jamais satisfait. Heureusement que le dernier cliffhanger rehausse le niveau. Grâce à lui, nous avons les seuls petits frissons.
La présence de Christian Bale empêche le navire de couler. Au milieu de tout ce marasme, le Britannique permet de garder le cap. Tout le contraire d’Harry Melling. Son jeu en tant qu’Edgar Allan Poe est tellement exagéré que ça en devient pénible. On redoute chacun de ses passages. Le casting secondaire, bien que discret, est de bonne mesure à l’image de Gillian Anderson, Robert Duvall ou encore Toby Jones.
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