Une femme indonésienne : Quinze ans après avoir été séparée de son mari, Nana a refait sa vie auprès d’un homme riche qui la gâte autant qu’il la trompe. C’est pourtant sa rivale qui deviendra pour Nana l’alliée à laquelle elle confie ses secrets, passés et présents, au point d‘envisager un nouvel avenir…
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Une femme indonésienne
Kamila Andini revient avec son quatrième films, une femme indonésienne qui est l’adaptation du livre d’Ahda Imran. Son thème de prédilection, l’émancipation des femmes de son pays est le point fort de ce drame. Une femme indonésienne est à retrouver en salle depuis le 21décembre 2022.
Un rythme traînant
Le rythme un peu lent ainsi que le scénario empêchant les émotions intenses d’émerger de ce film. Cette cadence traînante n’est pas toujours dérangeante. Elle permet d’apprécier la beauté de certains plans somptueux et de se laisser porter par l’histoire. Seulement, la force de se film est dans le message qu’il renvoie, un rythme plus soutenu aurait pu soulever l’importance du propos.
Une certaine beauté en découle
Une histoire coincée entre le rêve, la liberté, la réalité et aussi les limites de la société de ce pays. Tout est beau et impeccable dans ce film. L’interprétation, les couleurs, la mise en scène, les décors, sont éblouissants, peut être trop car les émotions en sont finalement dénuées…
Au-delà de l’émancipation de la femme, c’est également un film politique qui montre la vie d’une femme emprisonnée dans sa vie mais aussi dans cette société où l’on apprend à tout taire et faire profil bas.
Une femme indonésienne à des défauts, néanmoins il mérite d’être vu pour le fond de ce message, pour la beauté qui en dégage mais aussi pour la sublime performance d’Happy Salma.
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