M.O.M. : Mothers of Monsters : Une mère célibataire soupçonne son fils de préparer une tuerie meurtrière et décide de le filmer constamment pour récolter des preuves. Cela tournera mal…
M.O.M. : Mothers of Monsters
C’est le premier long métrage de Tucia Lyman. Ce film horrifique américain est disponible en exclusivité sur Shadowz.
Du pur found foundage
On part sur du found foundage. Ce style s’adapte parfaitement avec l’histoire. En prenant la vision de son objection, on se met directement en immersion avec cette mère de famille désemparée. Pour être dynamique et avoir une vision élargie, elle planque des caméras dans toute la maison. L’enchaînement des plans est très bien réalisé. Il suit une logique pour instaurer beaucoup de suspense.
Psychopathe ou pas ?
L’histoire est donc des plus intrigantes. Jacob, est-il vraiment un psychopathe, ou bien sa mère est-elle paranoïaque ? Cette question donne envie de suivre toute l’action. Mother of Monsters monte en puissance. Étant du point de vue d’Abbey, on va ressentir cette volonté de démasquer le fils. Elle se confie à la caméra pour que l’on soit plus proche de son “combat”. Malheureusement, la fin n’est pas au niveau. Quand les pièces du puzzle se mettent dans l’ordre, le film perd de son intérêt. Bien que la conclusion essaye de choquer, elle n’aura pas l’effet escompté.
Le casting aide énormément à avoir ce côté immersif primordial dans le found foundage. Melinda Page Hamilton est extrêmement convaincante en mère de famille désespérée. Alors qu’à son actif elle avait surtout des apparitions coup de vent dans des séries diverses comme Modern Familly, FBI Portés disparus, ou Desperate Housewives, il semble que le style horrifique soit fait pour elle. La performance de Bailey Edwards est tout aussi impressionnante. On est partagé pendant tout le film savoir sa véritable personnalité. Un trouble possible par un très bon jeu d’acteur.
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