Deadstream : Un streamer en disgrâce décide d’investir une maison hantée pour retrouver le succès. Mais il éveille un esprit malveillant, et la tentative désespérée pour capter son audience va se transformer en lutte pour sa survie.
Deadstream
C’est une réalisation de Joseph Winter et Vanessa Winter qui ont déjà fait ensemble V/H/S 99. Ils ont écrit le scénario. Ce film horrifique américain est sorti en octobre 2022 sur la plateforme Shadowz.
Un live horrifique
Les films en found foundage sont la base d’un horrifique réussit. Deadstream va nous le rappeler.
Le concept de ce streamer, partant en urbex dans une maison hantée, est simple mais tellement efficace. Durant la première partie, l’horrifique est omniprésent. On sent bien qu’une présence maléfique n’est pas loin. De nombreux passages font sursauter. C’est surtout l’ambiance qui est appuyée. Le spectateur se met à la place de Shawn et angoisse pour lui. L’influence de son live est intéressante pour dicter des actions qui de base n’auraient pas grand sens. De plus, cela l’oblige à placer beaucoup de caméras. On a donc un visuel large sur l’action.
De l’horrifique et du kitsch
Une fois que le pique d’horreur est atteint, la suite n’a pas le même ton. On tombe dans une exagération marquée. La volonté est clairement de faire retomber la tension en proposant un style opposé. C’est plutôt réussi, car on tombe dans une comédie horrifique assez kitsch. Même si la fin ne dévoile rien, on peut se demander si cette mise en scène volontairement grotesque n’est pas faite pour critiquer le côté faux des youtubeurs.
Deadstream s’appuie beaucoup sur son personnage principal. C’est le réalisateur Joseph Winter qui le campe brillamment. Sa personnalité est forte. Il est loin d’être conformiste. L’introduction permet de vite le cerner. À l’opposé du mouvement woke, sa provocation constante met du piment. Melanie Stone l’accompagne parfaitement dans ces moments de panique.
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