Affamés – Le film horrifique produit par Guillermo del Toro ne régale pas

Affamés

Affamés : Dans une petite ville minière de l’Oregon, une institutrice et son frère policier enquêtent sur un jeune écolier. Les secrets de ce dernier vont entraîner d’effrayantes conséquences. 

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Note : 2.5 sur 5.

C’est le premier film d’horreur de Scott Cooper dont l’oeuvre majeure est Hostiles en 2018. Pour cela, l’Américain a adapté la nouvelle “The Quiet Boy” écrite par Nick Antosca. L’auteur a écrit le scénario avec Henry Chaisson et le réalisateur Scott Cooper. Dans les producteurs de Affamés nous retrouvons Guillermo del Toro. Le 17 novembre 2021 en salle.

Un peu déçu de ce film que j’ai trouvé moyen.

Il va venir me chercher

Pourtant, l’ambiance s’installe vraiment bien. La première scène dans la mine est assez prometteuse avec un effet visuel sur le fumigène. Cette introduction me faisait espérer le meilleur grâce à la tension dans l’air. Surtout qu’ensuite on arrive dans une petite ville de l’Oregon. L’ambiance est très froide dans cet État du Nord des États-Unis connu pour ses grandes forêts et la réserve indienne de Warm Springs. 

Cependant, cela ne va pas suffit pour garder un contenu prenant. Le coup de mou subit vers le milieu est assez terrible. À ce moment-là, on est habitué aux décors et on attend donc autre chose qui n’arrive malheureusement pas. Forcément, on n’a qu’une hâte, c’est de voir l’explosion finale comme souvent dans le style horrifique. Malheureusement, à part cinq minutes intenses, le reste va être assez mou. C’est dommage ce problème de gestion du rythme car j’étais vraiment bien dans l’histoire mais l’ennuie n’était pas loin. 

 

Il a besoin de moi

Par contre, j’ai bien aimé la présence de Jesse Plemons m’a fait plaisir. Encore une fois, après Barry Seal : American Traffic (2017) et Game Night (2018), il fera de nouveau un shérif. Ce rôle lui va bien. C’est la seule satisfaction du casting, ce qui n’est déjà pas si mal. Pour le reste, que ce soit Keri Russell ou Jeremy T. Thomas, ils sont assez insignifiants. C’est un peu à l’image des personnages qui n’ont pas de relief à par le père qu’on ne verra presque qu’au début. 

Le pire reste tout de même le scénario. Attention, je vais légèrement spoil. Il n’y a aucun recul sur les notions présentées pour savoir si une ne va pas en contradiction avec la seconde montré dix minutes plus tard. C’était assez hallucinant de nous donner des éléments concrets du développement horrifique pour finalement donner une explication venant mettre en doute tout ce qui est présenté avant. D’un côté, on nous parle d’un phénomène se rapprochant d’une maladie qui peut se transmettre à un proche, puis on nous balance le Wendigo assez rapidement. En toute transparence, utiliser cette créature surnaturelle issue de la mythologie des premières Nations algonquiennes, est une super idée. Mais pourquoi avoir mis ce délire de propagation à un autre que le principal. À aucun moment dans les explications de l’Amérindien, il n’évoque le fait qu’un proche du Wendigo peut être touché aussi. Une incohérence gigantesque qui m’a épuisé. 

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