Le Milieu De L’Horizon – Un interdit fait éclater une famille paysanne

Le Milieu De L'Horizon

Le Milieu De L’Horizon : La sécheresse de 1976. Sous le soleil implacable de cet été, Gus quitte l’enfance. La nature se désagrège, les sentiments s’exacerbent, le noyau familial éclate : tout craque et se fissure jusqu’à ce que l’impensable arrive. Les orages tant espérés balaieront une campagne épuisée et emporteront un monde avec eux. 

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Le Milieu De L'Horizon
Le Milieu De L’Horizon

Le Milieu De L’Horizon

Note : 4 sur 5.

C’est une réalisation de la Suisse Delphine Lehericey. Elle a adapté le roman Le Milieu De L’Horizon de Roland Buti. Le scénario a été écrit par Joanne Giger. 

J’ai trouvé que ce drame était vraiment très bon. 

La sécheresse catalyseuse

J’ai été captivé par le contexte. On se retrouve dans une campagne au milieu des années 70. C’est l’époque où une grande sècheresse frappe une partie de l’Europe. Forcément, cela va avoir beaucoup d’incidence sur le dérouler de l’histoire. Plus le temps passe, plus la tension autour de cette chaleur va se faire sentir. Déjà car sans eau les champs meurent, et donc cela met en grand danger l’exploitation. Puis, parce que cela va peser sur les nerfs de plus en plus. L’occasion de découvrir ce milieu assez dur qu’est était celui du monde agricole.   

Au-delà de ce contexte, les personnages vont être confronté à une situation inhabituelle. Rapidement, on va découvrir que la femme cache un secret très lourd pour l’époque et pour le milieu. Nicole est attirée par une femme. Un non-dit qui va faire voler en éclat cette famille. L’ouverture d’esprit n’était pas ce qu’elle est actuellement, alors si en plus vous rajoutez le fait elle soit déjà mariée, et donc engagé, il n’est pas dur de comprendre les répercutions que ça peut avoir. Entre-les “on dit”, et les répercussions sur ses enfants, la situation va devenir aussi tendue qu’incontrôlable.  

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Des maux de cette famille

C’est là que cela va être intéressant de voir l’évolution de chaque membre de la famille. On sera surtout avec le gamin Gus. Cet enfant est partagé entre un grand nombre de sentiment mais reste prisonnier de sa colère. Je dirais même parfois trop car ça peut paraître excessif. On comprend son désarroi que ce soit après rapport à la ferme et à sa mère, mais même les enfants arrivent à être plus nuancé. Après, il y le mari qui va devoir faire face aux difficultés de l’exploitation, et de voir sa femme qui s’éloigne. Il a un caractère très dur. Sans demi-mesure, j’ai apprécié cette force qu’il met dans ce drame. La fille sera un peu passé sous silence, étrangement la mère aussi. Elle sera plus un catalyseur provoquant le chamboulement, qu’une protagoniste dont la psychologie est recherchée. Cependant, cette situation convient totalement.   

Il faut dire que Laetitia Casta remplit son rôle à merveille. Elle brille tellement dans chaque passage qu’on se contente de vibrer avec ça. Thibaut Evrard est celui qui m’a le plus impressionné par sa vigueur. Sa situation m’a beaucoup touché. Sa force physique ne cachera pas sa fragilité émotionnelle. Par contre, je n’ai pas apprécié Luc Bruchez. Son jeu manque trop de nuance, et une meilleure performance aurait sublimé ce film et lui aurait fait passer un cap. À noter la présence de Patrick Descamps qui enchaine avec réussite son troisième rôle secondaire en un mois avec L’Homme de la cave et Les Intranquilles

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