La Voie Royale : Sophie est une lycéenne brillante. Encouragée par son professeur de mathématiques, elle quitte la ferme familiale pour suivre une classe préparatoire scientifique. Au fil de rencontres, de succès et d’échecs, face à une compétition acharnée, Sophie réalise que son rêve, intégrer Polytechnique, représente plus qu’un concours… un vrai défi d’ascension sociale.
La Voie Royale
La voie royale est un long métrage réalisé par Frédéric Mermoud (L’île aux 30 cercueils). Le casting se compose entre autres de Suzanne Jouannet (Les choses humaines) en tête d’affiche. En rôle secondaire on retrouve Marie Colomb (As Bestas) et Maud Wyler (Perdrix). Ce drame français est en salle depuis le 9 août.
Un film programmatique
La Voie Royale nous plonge dans l’enfer de la Prépa à travers le parcours d’une jeune femme issue de la classe agricole.
A mi chemin entre la fiction et le documentaire, le long métrage de Frédéric Mermoud garde le spectateur à distance à cause d’un récit peu captivant et sans surprise et une mise en scène clinique et quelque peu dévitalisée.
La révélation Suzanne Jouannet
A travers le parcours initiatique de Sophie dans le monde sans pitié des classes préparatoires nous suivons aussi et surtout l’évolution de Suzanne Jouannet.
L’actrice que je découvre ici pour la première fois, se glisse dans la peau de cette jeune étudiante avec une aisance déconcertante.
Son naturel à fleur de maux fait illusion et renforce l’aspect documentaire du film.
Pour conclure
La voie royale est une fiction programmatique qui flirte avec le documentaire.
J’ai bien mis 45 minutes avant d’entrer dans le film, la faute à un manque de mordant et un sujet jamais transcendé.
Dans un genre assez proche, le film Première année de Thomas Lilti sorti en 2018 est plus percutant.
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