En eaux très troubles : Jonas Taylor poursuit son travail de plongeur. Aux côtés de Jiuming Zhang, le frère de Suyin, il part à la tête d’une équipe de chercheurs explorer les profondeurs de l’océan. Cependant, leur périple tourne à la catastrophe lorsqu’une opération d’extraction minière illégale met en péril leur mission tout comme leur vie. Confrontés à d’immenses mégalodons ainsi qu’à des bandits sans pitié, Jonas et ses compagnons doivent échapper à une double menace tout en gardant un temps d’avance sur elle.
En eaux très troubles
C’est une réalisation de Ben Wheatley qui reprend le flambeau de Jon Turteltaub pour cette suite de En eaux troubles (2018). Le scénario a été écrit par Jon Hoeber et Erich Hoeber. En eaux très troubles est une adaptation du roman “Meg – La Fosse” de Steve Alten, qui est la suite de “Megalodon“, déjà à la base du premier film. Ce film d’action américain est sorti au cinéma le 2 août 2023.
La suite de trop
Clairement, nous n’avions pas la nécessité de cette suite. Elle semble même forcée tant, le premier opus, dont la qualité est discutable, se suffisait à lui-même. Contrairement à son aîné, nous perdons l’aspect purement divertissement. En eaux très troubles se prend beaucoup trop au sérieux. Alors que le synopsis reste toujours aussi rocambolesque, au lieu de vouloir partir dans un style plutôt frais, ce film d’action veut nous balancer un aspect thriller mal exécuté. La première partie au fond des océans en est d’ailleurs le symbole. Le mot la symbolisant était l’ennui. Il faudra attendre d’être à la surface et à la pagaille des Megalodon pour s’amuser un minimum.
Heureusement il y a Jason
Une fois sur l’île, on retrouve un tant soit peu de divertissement. Certes, cela ressemble à s’y m’éprendre au premier, mais au moins, on ne s’ennuie pas. Il faut reconnaître aussi que mettre Jason Statham est un argument de poids. L’acteur Britannique n’a pas son égale pour emballer un film totalement vide. Cela fait aussi plaisir de retrouver Cliff Curtis. En revanche, l’ajout des personnages de Jing Wu et Shuya Sophia Cai alourdit l’histoire.
Un fond qui pose problème
Cependant, un questionnement de fond peut ressortir de cette partie. Est-ce normal que des animaux marins soient tués par l’homme alors que c’est lui qui provoque ce chaos en s’en prenant à leur habitat naturel ? La morale du film est donc plus que douteuse. Au lieu d’évacuer l’île composée uniquement de touriste, car naturellement l’homme n’y a pas sa place, on préfère tuer les Megalodon. Tout cela terminant sous les applaudissements des survivants sirotant un cocktail sur la plage. Hollywood nous montre encore que cette industrie est loin de comprendre les enjeux de notre monde actuel.
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