Omar la fraise – Pas facile de refaire sa vie en Algérie pour un bandit

Omar la fraise | Studiocanal

Omar la fraise : Omar, plus connu sous le nom d’Omar la Fraise, est un bandit à l’ancienne. Contraint à la cavale en Algérie, il vit de petites magouilles, accompagné de son illustre acolyte Roger. Après avoir régné sur le milieu du banditisme français durant des décennies, ils doivent ensemble accepter leur nouvelle vie alors qu’ils n’ont vécu jusqu’à présent que dans la débauche et la violence.

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Omar la fraise

Note : 3.5 sur 5.

C’est le premier long-métrage de Elias Belkeddar. Il avait une expérience en tant que scénariste en ayant fait celui de Athena sur Netflix. Omar la fraise est présenté en Séance de Minuit au Festival de Cannes 2023. Ce drame français est sorti le 24 mai 2023 en salle.

Expérience Immersive

Omar la fraise transporte les spectateurs dans une ambiance captivante. Plongés au cœur de l’Algérie populaire, nous sommes immergés dans un univers authentique. Le montage dynamique du film contribue à créer une intensité palpable tout au long de l’histoire. Chaque scène est orchestrée avec habileté, éveillant notre curiosité. Ce qui fascine le plus, c’est la figure du grand banditisme en exil. Omar incarne la dangerosité de ce milieu, et nous sommes irrémédiablement attirés par son charisme magnétique.

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Omar la fraise | Studiocanal
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Échec Scénaristique

C’est un drame véritablement atypique qui ne manque pas de surprendre. Il oscille entre des passages légers et d’autres d’une violence saisissante. Parfois, ces deux extrêmes se mêlent de manière inattendue, créant ainsi une atmosphère déroutante. Cependant, c’est dommage que cette folie qui nous emporte redescende vers la fin. On aurait souhaité que l’intensité et l’originalité qui caractérisent la première partie se maintiennent jusqu’à la conclusion. De plus, la romance entre Omar et Samira apparaît comme superflue, sans véritable apport. Elle dilue l’impact des autres éléments du récit. 

Annie Hardy Brille

Le personnage de Omar est tout simplement fantastique. Il incarne à la fois une violence effrayante et une imperfection qui le rendent étonnamment attendrissant. Reda Kateb est absolument parfait dans ce rôle, capturant avec brio la complexité de ce personnage. De plus, Benoît Magimel est un choix idéal pour l’appuyer. Son personnage est à la fois fou et posé, apportant une dynamique intéressante. Leurs personnalités sont dures à saisir, ce qui rend leur présence à l’écran d’autant plus captivante. En outre, il convient de souligner la magnifique première performance de Meriem Amiar.

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