La Plus belle pour aller danser : Marie-Luce Bison, 14 ans, est élevée par son père dans une joyeuse pension de famille pour seniors dont il est le directeur. C’est bientôt la soirée déguisée de son nouveau collège : son père ne veut pas qu’elle y aille … et de toute façon, elle n’est pas invitée. Mais poussée par Albert, son meilleur ami de 80 ans, Marie-Luce, s’y incruste, habillée en homme. Ce soir-là, tout le monde la prend pour un garçon… un garçon que l’on regarde et qui plait. Elle décide alors de s’inventer un double masculin prénommé Léo pour vivre enfin sa vie d’ado. Bien entendu, à la maison, la relation avec son père se complique
La Plus belle pour aller danser
C’est la première réalisation de Victoria Bedos, la scénariste du film La Famille Bélier. Elle a écrit celui-ci avec Louis Pénicaut. La Plus belle pour aller danser a obtenu le Prix d’Interprétation Féminine pour Brune Moulin au Festival International du Film de Comédie de l’Alpe d’Huez 2023. Cette comédie française est sortie le 19 avril 2023 en salle.
Une comédie française moderne
La Plus belle pour aller danser raconte une histoire surprenante pour une comédies françaises grand public. En effet, le scénario joue sur des thématiques modernes, notamment l’aspect de l’orientation sexuelle avec l’homosexualité d’Emile. La Plus belle pour aller danser fait clairement le choix de ne pas traiter pas des aspects difficiles du coming out. On ne voit pas les réactions des parents d’Emile ni les conséquences que cela peut avoir sur sa vie sociale. Cela donne l’impression qu’un coming out est facile, ce qui n’est pas toujours le cas.
De même, le film évoque l’identité de genre avec le personnage de Marie-Luce qui se sent plus existée déguisée en Léo. Encore une fois, le sujet est pris d’un point de vue positif sans aborder les difficultés que cela peut engendrer socialement. Malgré ce choix d’occulter les difficultés, cette comédie est intéressante sur le sujet de l’acceptation de soi. Elle invite à la tolérance, une valeur importante dans notre société actuelle.
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Un feel-good movie attachant
Le ton léger de ce feel-good movie peut surprendre vu les thèmes. La romance se trouve être finalement assez mignonne, avec des personnages attachants, comme Emile et Marie-Luce. On rigole régulièrement avec cette dernière, qui est souvent la source de quiproquos en tant que Léo.
Les passages se déroulant en maison de retraite sont malheureusement assez nuls, ne faisant pas rire. Ils donnent un côté poussiéreux à l’ensemble. Ces parties donnent l’impression d’avoir été ajoutée pour remplir le scénario.
Brune Moulin brille dans son premier rôle
Le casting est réussi, en particulier avec la performance de Brune Moulin dans le rôle de Marie-Luce. Elle réussit à incarner parfaitement un personnage qui ne se sent exister que déguisé en Léo. Un exercice peu évident pour un premier rôle. Sa prestation est admirable. Pierre Richard, quant à lui, apporte une dose d’humour et de légèreté, faisant de son personnage le seul « vieux » satisfaisant.
Malheureusement, les figures connues du cinéma français comme Firmine Richard et Guy Marchand n’apportent strictement rien. En plus, la présence de Philippe Katerine dans un rôle qui ne lui va clairement pas est décevante.
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