Zodi et Téhu, frères du désert : Zodi, un jeune nomade de 12 ans, découvre dans le désert un bébé dromadaire orphelin. Il le recueille, le nourrit, le baptise Téhu et devient son meilleur ami. Zodi apprend par une vétérinaire, Julia, que Téhu est un coureur exceptionnel et qu’il peut rapporter beaucoup d’argent à sa tribu. Mais les qualités de son jeune dromadaire suscitent la convoitise de Tarek le braconnier de la région. Pour éviter que Téhu ne soit vendu, Zodi décide alors de s’enfuir et de traverser le Sahara. C’est pendant ce voyage que Zodi affrontera Tarek, survivra à une tempête de sable et traversera la mer de sel avec pour ultime objectif d’inscrire Téhu à la plus grande course de dromadaires au monde à Abu Dhabi. Avec l’aide de Julia, Zodi va se démener pour réaliser son rêve, faire de Téhu un champion et sauver sa tribu.
Zodi et Téhu, frères du désert
C’est une réalisation de Eric Barbier dont le dernier film Petit Pays avait été nommé aux Césars. Il a écrit le scénario avec Jennifer Devoldere. Cette comédie française est sortie le 8 février 2023 en salle.
Etre mignon ne suffit pas
L’amitié improbable entre un enfant et un chameau, bien que mignonne, n’arrive malheureusement pas à compenser les nombreux problèmes scénaristiques de cette histoire. La mauvaise utilisation des mercenaires, qui semblent être introduits sans réel objectif narratif, est un exemple flagrant de l’incohérence du récit. Malgré les interactions attendrissantes entre le petit garçon et le chameau, l’histoire ne parvient pas à créer une dynamique intéressante. C’est dommage, car l’idée de cette amitié aurait pu être une base solide pour un récit touchant.
Performances contrastées
Zodi et Téhu, frères du désert tire bien parti du thème des nomades. Elle explore avec brio les différentes facettes de la vie nomade. Cependant, la partie de la course de chameau est gênante et soulève des inquiétudes quant au bien-être animal. Bien que l’histoire veuille montrer l’aspect positif de cette pratique, elle échoue à prendre en compte les réelles préoccupations en matière de droits des animaux. En effet, la course de chameaux peut être considérée comme une forme de maltraitance animale. Il aurait été plus approprié de l’aborder avec plus de délicatesse.
La prestation de Yassir Drief dans Zodi et Téhu, frères du désert est indéniablement intéressante. L’acteur livre une performance solide et captivante. En revanche, le personnage d’Alexandra Lamy semble survendu, bien qu’elle livre tout de même une bonne prestation. Son rôle est secondaire et n’occupe pas une place centrale dans le film. Quant à Youssef Hajdi, il est tout simplement excellent dans son rôle de méchant. Sa performance ajoute de l’intensité.
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