ALADDIN – Disney reprend en prises réelles un de ses classiques (Critique)

Titre : ALADDIN

Année de Sortie : 2019

Genre :  Aventure / Fantastique

Nationalité : Américain

Avis : Très bon

Après DUMBO en Mars, une seconde adaptation d’un Disney en prise réelle voit le jour cette année avec ALADDIN.

C’est Guy Ritchie (SHERLOCK HOLMES) qui réalise cette version live du dessin animé ALADDIN sorti dans les années 90. Le Britannique s’inspire toujours du conte Aladin ou la Lampe merveilleuse pour écrire le scénario avec John August (CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE).

Dans ALADDIN, on retrouve Aladdin (Mena Massoud) qui va être chargé par le vizir Jafar (Marwan Kenzari) de voler une lampe qui referme un génie (Will Smith).

Ce film est au final une très bonne surprise. Le dessin animé avait mis la barre tellement haut que le risque de déception était élevé. Alors même s’il n’atteint pas son niveau, il reste de très bonne qualité en nous émerveillant. En effet, Disney n’a pas lésiné sur les moyens en mettant des décors et des costumes sublimes. Exemple, le chameau où Prince Ali est assis, se compose de 37.000 fleurs. De plus, ce n’est pas une adaptation stupide en copié coller. Même si la trame principale est pareille, il y a de nombreuses variantes afin de qu’on n’est pas une impression de « déjà-vu ». Des choix majoritairement bien sentis, tout comme le rajout de la scène de danse qui est une de mes préférées. De plus, la thématique du féminisme, quasi inconnue à l’époque, est ajoutée avec une Naomi Scott dont le personnage prend de l’ampleur. Malheureusement, le casting est un des points faibles. Les acteurs n’ont pas trop de charisme et on touche le fond avec Marwan Kenzari qui retire toute la puissance de Jafar. J’adorais celui de 92 mais là il est totalement raté. Par contre, Will Smith crève l’écran dans la peau du génie. Quelle illumination de l’avoir choisi. Il fait rire et donne une toute autre dimension au film. Cerise sur le gâteau, il interprète à merveille les musiques. Rien que pour sa prestation cela vaut le coup. Par contre, Guy Ritchie ne m’a techniquement pas convaincu avec des choix comme l’accélération forcée que je n’ai pas aimés.

ALADDIN nous en met pleins les yeux mais cela manque de cœur pour s’inscrire dans la cour des classiques Disney.

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