À la belle étoile : Depuis son plus jeune âge, Yazid n’a qu’une passion, la pâtisserie. Elevé entre famille d’accueil et foyer, le jeune homme s’est forgé un caractère indomptable. D’Epernay à Paris en passant par Monaco il va tenter de réaliser son rêve : travailler chez les plus grands chefs pâtissiers et devenir le meilleur.
À la belle étoile
C’est une réalisation de Sébastien Tulard. Pour écrire le scénario avec Cédric Ido, ils se sont inspiré de l’histoire vrai de Yazid Ichemrahen. À la belle étoile a été sélectionné au Festival International du Film de Comédie de l’Alpe d’Huez 2023. Cette comédie dramatique française est sortie le 22 février 2023 en salle.
Un génie de la cuisine
Ce film peine à convaincre au début. L’utilisation répétée de flashbacks est l’un des problèmes majeurs. Bien qu’ils soient censés fournir des informations sur le personnage principal, ils empêchent en réalité de se plonger réellement dans le présentant en l’interrompant excessivement. Le thème de ce génie avec une enfance difficile est un peu trop vu au cinéma, et ce film ne parvient pas à apporter une nouvelle perspective à ce sujet. L’histoire manque de subtilité et de nuance, se contentant d’éléments prévisibles pour raconter son histoire. En revanche, il est difficile de vraiment lui reprocher cela comme c’est un récit réel.
Immersion réussie dans le monde de la cuisine
Cependant, dans la seconde partie, À la belle étoile commence à fonctionner. La réalisation est très bien faite, avec les passages en cuisine qui sont bien mis en avant. Les effets sont très immersifs. On se place dans l’esprit du cuisinier, ce qui renforce l’expérience. Les flashbacks fonctionnent enfin et provoquent de l’émotion. La musique est également très bonne, offrant une bande son qui accompagne bien. Le final est entrainant et bien exécuté, laissant une impression positive sur l’ensemble du film. Bien que les débuts soient difficiles, À la belle étoile parvient à se rattraper et offre une expérience agréable.
Cette comédie dramatique souffre de la performance de son acteur principal, Riadh. Malheureusement, il n’est pas au niveau, passant à côté de son film. Son jeu n’est pas convaincant, et cela nuit grandement à l’émotion que le film devrait transmettre. Le passage d’influenceurs à celui d’acteur de cinéma n’est pas une réussite. Malgré tout, les autres autour de lui ne sont pas mauvais. En particulier, Loubna Abidar qui se révèle géniale dans son rôle de mère destructrice, apportant force et intensité à l’histoire.
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