La Guerre des Lulus: À l’aube de la Première Guerre mondiale, dans un village de Picardie, quatre amis inséparables, Lucas, Luigi, Lucien et Ludwig, forment la bande des Lulus. Ces orphelins sont toujours prêts à unir leurs forces pour affronter la bande rivale d’Octave ou pour échapper à la surveillance de l’Abbé Turpin… Lorsque l’orphelinat de l’Abbaye de Valencourt est évacué en urgence, les Lulus manquent à l’appel. Oubliés derrière la ligne de front ennemie, les voilà livrés à eux-mêmes en plein conflit. Bientôt rejoints par Luce, une jeune fille séparée de ses parents, ils décident coûte que coûte de rejoindre la Suisse, le « pays jamais en guerre »… les voilà projetés avec toute l’innocence et la naïveté de leur âge dans une aventure à laquelle rien ni personne ne les a préparés !
La Guerre des Lulus
C’est une réalisation de Yann Samuell à qui l’on doit notamment La Guerre des Boutons en 2011. Il adapte la bande dessinée créée par Régis Hautière et Hardoc. Ce film d’aventure français est sorti le 18 janvier 2023 en salle.
Les débuts de la Guerre
Le début de La Guerre des Lulus est plutôt prenant. Dans cet orphelinat, on voit comment un lien fraternel se forme entre les lulus. Il faudra au minimum cela pour survivre au début de la Première Guerre mondiale. Le fait d’être orphelin est un facteur important, car les relations qu’ils ont avec les autres sont une des pierres angulaires du film. Chaque passage de séparation avec un protagoniste devient une épreuve pour les lulus. Le contexte de la guerre ne rend que plus dur cela. Au passage, montrer des affrontements n’était pas nécessaire au vu de la pauvreté des effets spéciaux.
Dans tout les sens
Le déroulé de l’histoire n’est pas des plus limpides. Le récit se compose de différentes phases avec à chaque fois un personnage secondaire différent. On manque de continuité et La Guerre des Lulus ressemble plus à un pot-pourri. De plus, on sent un manque de fluidité du passage d’une phase à l’autre. Cela se ressent au niveau émotionnel qui est absent. Avoir moins de protagonistes secondaires aurait été plus plaisant afin de pouvoir mieux s’attacher. Entre la femme solitaire, le déserteur, le tirailleur Sénégalais, et la révolutionnaire, cela fait un paquet de monde.
C’est d’autant plus regrettable que le casting secondaire est une vraie réussite. Nous avons beaucoup de très bons acteurs qui campe bien leurs différents rôles avec Isabelle Carré, François Damiens, Alex Lutz, Didier Bourdon et Luc Schiltz. On peut juste reprocher à Ahmed Sylla de ne pas être toujours dans le bon ton. La bande de gamins sans être exceptionnel n’est pas mauvaise. Le jeune Léonard Fauquet est sans conteste celui qui se démarque le plus.
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