The Wonder – Florence Pugh s’impose dans l’Irlande du 19ème siècle

The Wonder | Copyright Netflix

The Wonder : En 1862, 13 ans après la Grande Famine. Lib Wright, infirmière anglaise, est appelée dans les Midlands irlandais par une communauté dévote pour passer 15 jours au chevet de l’une des leurs. Anna O’Donnell est une jeune fille de 11 ans qui prétend ne rien avoir mangé pendant quatre mois et avoir survécu par miracle. Alors que la santé d’Anna se détériore rapidement, Lib est déterminée à découvrir la vérité, bousculant la foi d’une communauté qui préférerait s’en tenir à ses croyances.  
 

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The Wonder

Note : 3 sur 5.

C’est une réalisation de Sebastián Lelio qui avait obtenu l’Oscar du Meilleur film international pour Une femme fantastique en 2018. Il a écrit le scénario avec Alice Birch (The Young Lady). The Wonder est adapté du roman de l’Irlandaise Emma Donoghue. Ce thriller historique irlandais est sorti le 16 novembre 2022 sur Netflix.

Un contexte historique important

Quelques mois après avoir conquis 2022 au cinéma dans Don’t Worry Darling, Florence Pugh revient, mais cette fois sur Netflix. Pour The Wonder, la plateforme nous envoie du côté de l’Irlande du 19ème siècle.   

La grande famine avait ravagé l’Irlande. Des années après, le peuple avait besoin d’espoir et la foi. Un contexte primordial pour comprendre cette histoire. L’immersion dans cette période de l’histoire est parfaite. Les costumes nous plongent totalement dedans. Il faut rajouter à cela les sublimes paysages des plaines irlandaises. La bande originale se marie parfaitement avec ce décor. Cela crée une atmosphère mystique.    

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Un manque de force

Il faut dire que l’histoire est des plus intrigantes. Comment cette fille peut faire sans manger. La notion divine est présente pour tenter d’expliquer ce phénomène. Il y a un travail sur Anna pour comprendre sa manière de penser et la raison de se priver de nourriture. En revanche, la grande révélation est bâclée. Alors qu’on s’attendait à un coup d’éclat, il n’en est rien. De manière générale, le rythme est trop lent. On passe beaucoup de moments sans qu’il ne se passe rien. 

Le grand plaisir est de voir évoluer Florence Pugh. Comme souvent l’actrice est parfaite dans ce rôle. Pour l’accompagner, la jeune Kila Lord Cassidy est surprenante. Elle transmet une émotion au spectateur. Il y a aussi quelques bons rôles secondaires comme Toby Jones.   

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