Belle : Dans la vie réelle, Suzu est une adolescente complexée, coincée dans sa petite ville de montagne avec son père. Mais dans le monde virtuel de U, Suzu devient Belle, une icône musicale suivie par plus de 5 milliards de followers. Une double vie difficile pour la timide Suzu, qui va prendre une envolée inattendue lorsque Belle rencontre la Bête, une créature aussi fascinante qu’effrayante. S’engage alors un chassé-croisé virtuel entre Belle et la Bête, au terme duquel Suzu va découvrir qui elle est.

Belle
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C’est une réalisation de Mamoru Hosoda à qui on doit des réussites comme La Traversée du temps en 2007, Les Enfants Loups, Ame & Yuki en 2012 et Miraï, ma petite sœur en 2018. Il en a aussi écrit le scénario. Le 29 décembre 2021 en salle.
Encore une fois, l’animation japonaise m’a émerveillé avec cette excellente production.
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Suzu va se transformer en Belle sur sa plateforme
Comme son nom va l’indiquer, on va avoir affaire à une belle histoire. Le cinéma nippon est fort pour nous fournir des contes modernes. Le fait de passer par l’animation n’est pas pour eux une excuse pour “simplifier” le fond, mais au contraire, sublimer la parole avec les images. Avec ce monde virtuel de U, le ton va être tourné vers la modernité, sans pour autant oublier les bases. L’occasion pour Mamoru Hosoda de nous offrir une vision particulière de la Belle et la Bête avec la reprise de certains codes sans pour autant avoir droit à un débouché similaire à l’original, l’empêchant d’être linéaire. L’intérêt de son film reste donc présent jusqu’au bout.
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Le récit et sa construction vont être remplis d’émotion. J’ai vibré pour le personnage de Suzu et son alter ego de Belle. On va s’attacher facilement à cette jeune adolescente, timide dans la vie, et qui se lâche lorsqu’elle est dans sa bulle virtuelle. Un certain nombre de passages m’ont conquis lorsque Suzu met tout son cœur pour venir en aide aux autres sans se soucier d’elle. Tout cela va être sublimé par des musiques magnifiques. Par contre, même si j’aime beaucoup Louane, je vous conseille de le voir en VOSTFR car en ayant comparé les deux, la magie agie mieux en Japonais. Les traductions des chansons ne sont pas toujours calées avec le rythme de la bande originale.

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Et vivre pleinement son rêve
D’un point de vue esthétique, on est aussi à un niveau élevé. Mes yeux ont été ravis durant les deux heures du film. La séparation des deux mondes va nous permettre de nous régaler. D’un côté, on aura un graphisme plus classique et de l’autre, le monde virtuel de U est d’une grande fraîcheur. Que ce soit par les couleurs, ou l’originalité des designs, j’ai adoré cette atmosphère construite. On ressent bien cette cassure si importante aux yeux de Suzu. Cela permet une identification avec elle encore plus forte. Comme la protagoniste, on a l’impression de passer de l’un à l’autre et de vivre deux expériences différentes. Celles-ci évoluant en même temps qu’elle. Pour l’aider dans cette quête, j’ai apprécié les personnages secondaires qui apportent une certaine richesse.
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Sur le fond, cette ouverture au metaverse est très pertinente. En effet, maintenant que Mark Zuckerberg a exprimé publiquement son envie de l’explorer, renommant même son entreprise “Meta”, nous offrir un film qui se passe dedans est génial. On va être en plein dedans avec “Belle” qui est reliée à Suzu et cette façon dont l’adolescence se connecte sur la plateforme. C’est futuriste et réaliste. Le film ne va pas condamner ce monde Meta, mais va donner un point de vue nuancé. En effet, d’un côté, on voit le côté nocif avec toute la haine qui est déversée, mais de l’autre, la possibilité de dépasser ses limites.
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