Olga – Un poignant récit pré-révolution Ukrainienne sous fond de gymnastique

Olga

Olga : 2013. Une gymnaste de 15 ans est tiraillée entre la Suisse, où elle s’entraîne pour le Championnat Européen en vue des JO et l’Ukraine où sa mère, journaliste, couvre les événements d’Euromaïdan. 

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Note : 4.5 sur 5.

C’est la première réalisation de Elie Grappe. Il a écrit le scénario avec Raphaëlle Desplechin (Sous Les Jupes Des Filles). Olga a gagné le Prix SACD à la Semaine Internationale de la Critique 2021, et a été sélectionné au Festival de Cannes 2021. Le 17 novembre 2021 en salles. 

J’ai eu un coup de cœur pour ce drame franco-suisse-ukrainien que j’ai trouvé excellent. 

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On fait du sport

Les faits de ce film vont donc se dérouler en 2013 durant les événements de l’Euromaïdan. Ce sont des manifestations qui se sont passée à Kiev, en Ukraine, du 21 novembre 2013 au 22 février 2014. Elles ont opposé les manifestants pro-européens, au gouvernement de Viktor Ianoukovytch, pro-russe. Ce mouvement a compté jusqu’à 500.000 personnes. De fortes violences entre les manifestants et la police ont fait dans les 120 morts et 1.900 blessées. Tout cela fu les prémices de la Révolution ukrainienne de 2014 en février 2014 qui verra conduire à la destitution de Viktor Ianoukovytch. 

L’histoire va donc être très forte car elle va tourner autour de cela. Elle va monter en intensité tout du long jusqu’à atteindre son paroxysme lors du Championnat d’Europe de Gymnastique. Pour la petite anecdote, les Championnats d’Europe de gymnastique artistique féminine, que ce soit le 2013 ou le 2014, ne se sont pas passés durant ces événements. On comprend donc facilement que les événements politiques sont réels, mais que ce qui entoure les personnages est fictifs. J’aime ce parallèle fait durant tout le film entre l’intensité sportive de la gymnastique et celle du combat politique. Les deux ne se confrontent pas mais vont procurer de forte vibration émotionnelle. Au passage, les scènes de gymnastique sont remarquablement bien retranscrites. 

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Pas de la politique

Ce qui est très intéressant, c’est qu’on va suivre ces événements Ukrainiens vus du regard d’Olga vivant désormais en Suisse. Elle est spectatrice de la propre histoire de son pays. Ne pouvant participer aux manifestations, c’est à travers les différentes vidéos qu’elle peut les vivre. Une problématique d’autant plus importante que sa mère journaliste est au plein cœur de ces événements historiques. Il y aura donc l’inquiétude de savoir que tout va bien pour elle. Plein de sentiments qui iront perturber sa préparation. On voit aussi l’impact sur ses relations avec les autres. La jeune Olga va tenter de calmer sa frustration avec l’entrainement acharné. Grâce aux images d’archives mises durant le film, l’impact va être d’autant plus puissant. J’ai vraiment été touché par toute cette violence déployée par l’ancien gouvernement Ukrainien. Cela prend aux tripes. 

Le personnage d’Olga a une forte intensité dans sa façon d’être. Grâce à elle, on ressent réellement ce qui arrive. Nous vivons avec elle ce déchirement auquel elle doit faire face entre sa passion et sa patrie. Pour son premier film, la gymnaste Ukrainienne Nastya Budiashkina impressionne fortement. Ce n’est d’ailleurs pas l’unique sportive présente dans ce film avec entre autres Sabrina Rubtsova, Caterina Barloggio et Théa Brogli. Elles sont toutes impeccables. 

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