The French Dispatch – Wes Anderson divise toujours autant

The French Dispatch

The French Dispatch : The French Dispatch met en scène un recueil d’histoires tirées du dernier numéro d’un magazine américain publié dans une ville française fictive du 20e siècle.

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The French Dispatch
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Note : 2 sur 5.

C’est une réalisation de l’atypique Wes Anderson qui revient trois ans après L’Île aux chiens et sept ans après The Grand Budapest Hotel, primé de quatre Oscars. The French Dispatch a fait partie des sélections des Festivals de Cannes 2020 et 2021.

Je n’ai pas été convaincu par ce film que j’ai trouvé pas terrible.

Il est trop tard

Beaucoup vont crier au scandale devant mon avis car Wes Anderson est considéré comme un des réalisateurs les plus talentueux. Je n’avais vue qu’un film de lui, L’Île aux chiens, qui ne m’avait pas du tout emballé. Je m’attendais cependant à être émerveillé par celui-ci mais ce ne fu clairement pas le cas. Visuellement, j’ai bien aimé le début. Il n’y a rien à dire là-dessus. La première scène avec l’immeuble est de toute beauté. Cependant, le film avançant, nous allons tomber dans la routine du noir et blanc. Alors que j’étais charmé jusque-là, mon enthousiasme est retombé au fur et à mesure. À force j’étais donc blasé par cette esthétique dont j’attendais tant. Cependant, je dois dire que j’ai beaucoup aimé la France des années 50 vue de cette façon styliquement. Cela se voit largement moins à partir d’un moment, mais sur le début c’est très marqué. Un instant de régal qui ne va malheureusement pas durer. En revanche, la bande originale tournée vers la chanson française m’a régalée.

Je ne suis pas non plus un grand fan du scénario. Nous allons plonger dans le dernier exemplaire d’un journal, en observant le récit de chaque article. En tout, cela sera composé de quatre histoires aux durées inégales :  “Le carnet de voyage de Sazerac”, “Le chef-d’œuvre de béton”, “Refonte d’un manifeste” et “La salle à manger privée du commissaire”. Alors que j’ai vraiment beaucoup aimé la première qui est la plus courte, la seconde m’a intrigué, la troisième m’a fatigué et la quatrième ennuyée. Malheureusement, ces deux-là font la majorité du film. Le carnet de voyage de Sazerac avec Owen Wilson a beaucoup de charme. Il va décrire de façon cynique la « modernisation » d’un petit village. J’aime la malice dont les descriptions sont faites avec une pointe d’humour bienvenu. Les décors Andersonnien m’ont ravi. J’étais un peu moins enjoué pour Le chef-d’œuvre de béton mais j’ai tout de même été pris par ce récit. Il est simple mais assez efficace. J’avoue que la Refonte d’un manifeste m’a un peu soulé. Des thématiques protestataires et sociales sont utilisées pour faire la forme, mais concrètement il n’y a pas grand fond. C’est plus du décor qu’autre chose. J’ai trouvé ça vraiment dommage. La salle à manger privée du commissaire a fini de m’achever. Ce récit était à mes yeux brouillons et sans intérêt. En réalité, j’aurais aimé avoir un fil conducteur plus présent. L’histoire du journal est censée être la trame mais elle n’est pas assez présente. Cela fait que la cohérence globale en prend un sacré coup. Pendant plus de la moitié du film, je n’ai donc pas passé un moment agréable.

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Pour avoir peur

Mon principal reproche va se situer sur l’approche cinématographique. Je n’aime pas la vision de Wes Anderson. Alors beaucoup diront que c’est un génie, sûrement, je ne remets pas cela en cause. On ne peut pas tout aimer et il est important de le dire. Je sais qu’il y a un travail méticuleux derrière ce film mais malheureusement cela ne suffit pas à combler mon cœur de spectateur.  J’ai trouvé son œuvre beaucoup trop froide. Elle est techniquement presque irréprochable. Cet homme manie à la perfection les formes, les couleurs et la façon de les mettre en scène. Cependant, j’avais l’impression que tout cela n’avait rien à raconter. C’était totalement dépourvu d’émotion à mes yeux. On ne sent pas véritablement de message. Le réalisateur s’efforce juste de donner un contenu plaisant esthétiquement. Le reste paraît presque secondaire. Parfois, cela suffit comme dans Dune, mais là ce n’était clairement pas le cas.

En revanche, comme à son accoutumé, le réalisateur Américain s’est entouré d’une palette de star assez impressionnante. Il y aura des acteurs avec qui il a l’habitude travailler comme Owen Wilson, Adrien Brody, Frances McDormand, Jason Schwartzman, Edward Norton et Bill Murray. D’ailleurs j’étais déçu qu’on voie aussi peu ce dernier. Comme le film est censé se passer en France, on va avoir une ribambelle de Français, et non des moindre. Il y aura Léa Seydoux et Mathieu Amalric, déjà vu dans The Grand Budapest Hotel, mais aussi des jeunes talents comme Lyna Khoudri et Stéphane Bak, sans oublier d’autres plus expérimenté comme Guillaume Gallienne, Cécile de France et Damien Bonnard. Le nombre de têtes d’affiche est tellement impressionnant qu’il est impossible de tous les citer. Au bout d’un moment j’ai même eu une overdose. Alors certes, chacun est parfait dans sa prestation, mais ça m’ennuie de voir un William Defoe faire deux lignes de dialogue. Je sens le potentiel non exploité. J’aime quand les acteurs ont la place de s’exprimer alors que là chacun n’a qu’une petite part du gâteau à part exception de ceux étant au cœur des histoires.

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