A Bigger Splash : À travers un mélange de fiction et de documentaire, A Bigger Splash nous emmène dans l’univers du peintre anglais David Hockney et révèle les liens qu’entretiennent la vie et la création.

A Bigger Splash
C’est une réalisation de Jack Hazan. Il a écrit le scénario avec David Mingay. A Bigger Splash avait été présenté au Festival de Cannes 1974 dans le cadre de la Semaine de la Critique. La même année, il obtint le Léopard d’Argent au Festival de Locarno. Le film a droit à une reprise au cinéma le 6 octobre 2021.
Je ne suis surement pas la cible de ce documentaire fiction que j’ai trouvé pas terrible sans pour autant être mauvais.
Dans la vie
Pour ceux qui ne connaissent pas David Hockney, il est l’heure de faire la minute éducative. Rassurez-vous, avant de voir ce film j’étais comme vous. Né en 1937, il s’agit d’un peintre contemporain. Il avait la particularité de mélanger la peinture avec la photo. Il fu une figure majeure du mouvement pop art des années 1960 et de l’hyperréalisme, et un des peintres britanniques les plus influents du XXe siècle. Âgé de 84 ans, il vit désormais en Normandie.
Je ne suis absolument pas rentré dedans. À aucun moment je ne me suis senti concerné, ce qui est embêtant tout de même. Le délire mélange de fiction avec l’aspect documentaire ne fonctionne pas trop pour moi. Je n’ai pas retrouvé l’essence que j’attends d’un documentaire. Personnellement je n’ai rien appris et j’ai dû faire mes recherches ensuite. Je n’avais aucune idée où s’arrêtait le récit réel de la vie de David Hockney et où commençait la mise en scène. C’est en somme troublant.
D’un peintre pas comme les autres
Par contre, mon avis négatif est nuancé par le côté décalé. En effet, on arrive tout de même à cerner le style de ce peintre Britannique. Je ne suis d’ailleurs pas insensible à ses œuvres. Qu’on aime ou pas, une chose est sure, il n’est pas comme les autres. Je pense que les personnes fans de cet artiste vont aimer ce docu-fiction. Il faut juste être le public cible. L’ambiance est tout aussi spéciale. J’ai apprécié le grain d’image à l’ancienne.
En revanche, je ne suis vraiment pas friand des scènes de nue assez crue. Ça n’a jamais été mon dada dans les films car je pense on peut montrer l’amour autrement. Ceux que ce type d’image ne gêne pas vont trouver ridicule mon opinion à ce sujet. Concrètement, j’ai trouvé qu’elle ne servait pas à grand-chose. Le caché de A Bigger Splash se suffisait à lui-même. À la limite, j’aurai dit oui si cela avait été présenté de façon artistique mais ça n’est pas le cas.
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