Stella, une vie allemande : Stella, grandit à Berlin sous le régime nazi. Elle rêve d’une carrière de chanteuse de jazz, malgré toutes les mesures répressives. Finalement contrainte de se cacher avec ses parents en 1944, sa vie se transforme en une tragédie coupable. Inspiré
AVIS GLOBAL
C’est une réalisation de Kilian Riedhof dont le dernier film « Vous n’aurez pas ma haine » n’avait pas reçu un bon accueil du public. Le scénario s’inspire de la véritable histoire de Stella Goldschlag. Ce drame allemand est sorti au cinéma le 17 janvier 2024.
L’oppression nazi
Durant la Seconde Guerre mondiale, il pouvait y avoir des personnes à la fois victimes, mais aussi bourreaux comme nous montre Stella, une vie allemande. Ce film nous raconte l’histoire vraie de Stella Goldschlag. Cette juive a collaboré avec le régime nazi pour la traque des Juifs cachés à Berlin. Elle a provoqué par ses dénonciations la mort d’entre 600 et 3000 Juifs.
Ce drame se passe donc à Berlin durant le régime de l’Allemagne nazi. On voit à quel point la haine envers les juifs augmente au fur et à mesure que les années passent. Le régime était de plus en plus répressif avec eux jusqu’à commencer les premières déportations. Forcément, ça va entraîner plusieurs passages qui sont vraiment très forts et très durs.
Au départ, Stella subit les foudres du régime nazi. Elle essaye d’y échapper autant qu’elle peut. Cependant, on descelle déjà un attrait pour l’argent facile.
La victime se transforme en persécutrice
Puis, dans un second temps, elle collabore avec le régime nazi pour sauver sa peau. Durant une bonne partie de ce film, le spectateur est partagé sur le comportement de Stella.
D’un côté, on est indulgents vers elle. Même si elle collabore, c’est pour survivre. De l’autre, on est terrifié parcequ’elle se déculpabilise totalement de ses actes. Par moments, on a même l’impression que Stella prend un certain plaisir.
En revanche, le jeu de Paula Beer n’est pas toujours des plus justes. Elle exagère trop ses émotions et ses réactions. Même si cela gâche quelques scènes, ça n’empêche pas ce film d’être une belle satisfaction.
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