Les Amandiers : Fin des années 80, Stella, Etienne, Adèle et toute la troupe ont vingt ans. Ils passent le concours d’entrée de la célèbre école créée par Patrice Chéreau et Pierre Romans au théâtre des Amandiers de Nanterre. Lancés à pleine vitesse dans la vie, la passion, le jeu, l’amour, ensemble ils vont vivre le tournant de leur vie mais aussi leurs premières grandes tragédies.

Les Amandiers
C’est une réalisation de Valeria Bruni Tedeschi. Pour écrire le scénario avec Agnès De Sacy et Noémie Lvovsky, elle s’est inspirée de son expérience à l’École des Amandiers de Nanterre de Pierre Romans et Patrice Chéreau dans sa jeunesse. Les Amandiers a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2022. Ce drame français est sorti le 16 novembre 2022 en salle.
Autofiction
Un récit fictionnel qui se base sur une réalité oubliée. Être acteur n’est pas un métier comme les autres, et l’apprendre est un parcours à part entier.
Cette plongée dans le milieu du théâtre et de l’acting permet d’assister à un spectacle de performance. Les essais permettent de se familiariser avec le style. Il y aura ensuite les différents exercices. À travers eux, le spectateur découvre encore plus les différents personnages. Ceux-ci ont tous une personnalité remarquable. L’influence de leur être se ressent réellement sur leur jeu. Le meilleur va être sans doute les répétitions pour la pièce. On voit la passion qui les gagnent.

Un manque de force
Le contexte des années 80 est marqué. Visuellement, le ton d’image nous immerge. La visite de New-York est un ravissement. Une époque qui a son importance dans le dérouler du film. Plusieurs thématiques fortes de l’époque viennent interférer. La prise de drogue dure et les MST commencent à faire des victimes. Au-delà de la condition d’acteur, on se rend compte du choc pour les jeunes sur ses sujets. Dommage que le récit de ne soit pas fluide. Chaque séquence à sa force, mais elles donnent l’impression d’être comme déconnectées les unes des autres.
Quels que soient les défauts, on ne peut qu’être subjugué par le niveau des acteurs. Nadia Tereszkiewicz impressionne dans son rôle. Elle est la figure de Valeria Bruni Tedeschi à l’époque. Pour briller à ses côtés, Sofiane Bennacer se découvre. Il a un jeu très marqué. Son personnage est inspiré de l’acteur Thierry Ravel. Les acteurs secondaires les encadrants ravissent tout autant avec Louis Garrel et Micha Lescot

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