La Tête froide : Dans les Alpes enneigées, en plein hiver. Pour boucler ses fins de mois, Marie, 45 ans, trafique des cartouches de cigarettes entre la France et l’Italie avec l’aide de son amant Alex, policier aux frontières. Lorsqu’elle rencontre Souleymane, jeune réfugié, prêt à tout pour rejoindre sa petite sœur, elle s’embarque dans un engrenage bien plus dangereux qu’elle ne l’avait imaginé.
AVIS GLOBAL
C’est une réalisation de Stéphane Marchetti. Il est un habitué des documentaires, et en avait déjà fait un sur les migrants. Ce drame français est sorti au cinéma le 17 janvier 2024.
La détresse des migrants
L’immigration est un thème d’actualité. Il sera au centre du drame La Tête froide. Il est vrai que ce sujet se multiplie ces derniers temps et notamment l’optique du passage de frontière.
Ce film fait d’ailleurs fortement penser à Le Prix du passage. Une femme, dans un grand état de précarité financière, s’improvise passeuse pour avoir de quoi subvenir à ses besoins.
La première partie qui est la plus intéressante. On voit justement comment elle sombre dans ce cercle infernal. Son personnage est assez bien travaillé afin qu’on puisse la comprendre. Marie n’est pas une caïde, mais juste une femme désespérée.
Quand le froid devient implacable
Le film se passe dans les Alpes. Les passages de traversée sont donc difficiles. Les conditions climatiques sont des plus compliquées. On se rend compte à quel point le froid fait des ravages parmi ceux voulant traverser.
Il faut reconnaître qu’au bout d’un moment, La Tête froide devient un peu laissant. On tombe dans une routine. Les passages de frontières se ressemblent tous. Il y a certes un risque si Marie se fait prendre, mais il reste toujours le même.
Florence Loiret Caille n’est pas mauvaise, mais la révélation reste Sado Baldé qui joue un migrant. Il donne vraiment du cachet à son personnage.
Vous pouvez continuer à nous suivre sur Instagram , Twitter et Facebook
