Luca – Pixar s’aventure du côté des monstres marins Italien (Animation, Famille – Très bien – Disney+)

Luca est un jeune monstre marin qui se transforme en humain à la surface. Avec son ami Alberto, ils vont aller se balader en ville en rêvant d’avoir une Vespa.

C’est une réalisation de l’Italien Enrico Casarosa, qui avait collaboré au scénario de Coco (2017). Pour ce film, il a été écrit par Mike Jones (Soul) et Jesse Andrews. Cette production Pixar sort en exclusivité sur Disney+.

Quand Pixar Animation Studios prend les manettes d’un projet, on peut être sûr que la qualité va être au rendez-vous. Ce film ne déroge pas à la règle. Il est dommage qu’a l’image de Soul, nous n’ayons pas pu le voir sur grand écran.

Les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment en famille. Les graphismes vont être très beaux, comme à l’habitude. La thématique m’a bien plu en se plaçant pour une fois du côté des monstres marins. Et si ces créatures pourchassées par les pécheurs, n’étaient en réalité que de pauvre être sensible et surtout effrayé par les humains. Un postulat qui servira la morale à destination des enfants pour une acceptation de l’autre. Le résultat est évidemment émouvant, et j’ai été touché par Luca.

Bien que la méthode soit classique, et que Pixar ne prend aucun risque, je trouve tout de même que c’est bien amené. C’est réellement tourné pour prendre en empathie ce que ressentent Luca et Alberto. Pour autant, les humains, censé être les “méchants”, ne vont pas être mis dans la même case. C’est là qu’on voit le côté réconciliateur du film.

Le contenu est tout aussi agréable à voir pour un adulte, familier de ses aspects. Cette thématique est bien abordée sans insister maladroitement. Les choses se font naturellement.

Les blagues vont toujours être sympathiques sans à aucun moment tomber dans la lourdeur. Le rythme reste constant pour un déroulé homogène.

Par contre, j’aurais aimé que le côté Italien soit plus exploré. En effet, les paysages sont sublimes, on a une Vespa et des spaghettis, mais à part cela, on ne se sent pas imprégné de cette culture. Dommage car cela aurait donné une vraie valeur ajoutée.

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