Les Damnés ne pleurent pas – Le tourbillon sans fin d’une relation mère-fils nocive

Les Damnés ne pleurent pas | New Story

Les Damnés ne pleurent pas : Fatima-Zahra traîne son fils de 17 ans, Selim, de ville en ville, fuyant les scandales qui éclatent sur sa route. Quand Selim découvre la vérité sur leur passé, Fatima-Zahra lui promet un nouveau départ. Ils arrivent alors à Tanger, où de nouvelles rencontres leur donnent l’espoir d’atteindre la légitimité qu’ils recherchent tant. Mais ces aspirations menacent la relation fusionnelle qui les lie depuis toujours.

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Les Damnés ne pleurent pas

Note : 3 sur 5.

C’est une réalisation de Fyzal Boulifa, un anglais d’origine marocaine. Pour écrire le scénario, il s’est inspiré d’un scandale qui a éclaté dans sa famille éloignée. Ce drame marocain sort au cinéma le 26 juillet 2023.

Spirale d’Amour et Souffrance

Les Damnés ne pleurent pas tourne autour de la relation complexe entre un fils et sa mère. Le film explore la dynamique toxique qui les enserre. Malgré les tentatives des protagonistes de trouver un équilibre, il devient évident que leur présence conjointe est préjudiciable. Comme deux aimants se repoussant, ils se tirent mutuellement vers le bas, emprisonnés dans une spirale de douleur et de souffrance. Cette exploration introspective offre un regard saisissant sur les intrications des liens familiaux et soulève habilement des questions sur la nature de l’amour, du sacrifice et de la désillusion. 

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Au-delà des Apparences

Le réalisateur traite avec courage le thème de l’homosexualité, une réalité taboue et illégale au Maroc. Au cœur de l’histoire, Selim se débat dans un dilemme déchirant, s’agit-il d’un désir inavoué ou d’une nécessité pour survivre dans un environnement hostile ? Le film va au-delà de cette introspection personnelle en pointant du doigt l’influence occidentale pouvant être nocive au Maroc. En dénonçant avec justesse les préjugés de certains étrangers pensant que l’argent peut tout acheter, y compris les individus, Fyzal Boulifa est une critique percutante sur les réalités sociales et culturelles. 

Des Âmes Authentiques

Le réalisateur a fait le choix de faire appel à des acteurs non professionnels pour incarner les rôles principaux. Une décision qui s’avère être une véritable réussite. Parmi eux, Abdellah El Hajjouji se distingue particulièrement en livrant une performance impeccable. D’un autre côté, Aïcha Tebbae incarne avec brio un personnage détestable, maîtrisant chaque nuance de son rôle de manière convaincante. En parallèle, le reconnu Antoine Reinartz se démarque par sa capacité à se fondre parfaitement dans son personnage. 

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