Le grand mouvement – Immersion dans le cinéma bolivien

Le grand mouvement | Survivance

Le grand mouvement : Elder arrive à pied à La Paz après sept jours de marche pour protester avec ses amis mineurs contre leur renvoi des mines de Huanuni. Bientôt Elder tombe malade et la métropole l’asphyxie peu à peu. Max, sorcier des rues, sillonne, lui, sans relâche les confins de la ville qui semble ancrée au plus profond de son être. Des entrailles de la Terre aux 3600 mètres d’altitude de la capitale bolivienne, le chemin d’Elder, le damné, croisera celui de Max dans une symphonie urbaine rédemptrice.  

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Le grand mouvement

Note : 3 sur 5.

C’est une réalisation de Kiro Russo qui en a aussi écrit le scénario. Le grand mouvement a remporté le Prix spécial du jury Orizzonti à la Mostra de Venise 2021. Ce drame bolivien est disponible le 30 mars 2022 en salle.

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Découverte de la culture d’un pays d’Amérique du Sud à travers le cinéma

La Bolivie, ce pays d’Amérique du Sud aux 11 millions d’habitants. Il est rare de voir un film venu de ces lointaines contrées et on profite donc de la présence de Le grand mouvement pour le découvrir. En effet, l’action va se dérouler à La Paz l’une des capitales les plus hautes au monde avec 3 640 mètres d’altitude. C’est d’ailleurs très bien souligné dans les paysages qui sont exploités de très juste manière. 

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L’occasion donc de découvrir culturellement ce pays. On est plongé au cœur de cette ville avec ses us et coutumes. Notamment, en ce qui s’agit de la façon de travailler pour gagner sa vie quand on vient d’une classe populaire. La manière de filmer peut paraître un peu amateur, mais cela donne la force et de l’authenticité. Ce n’est pas un cinéma qui a beaucoup de moyens. Cela se voit, mais ce n’est pas dérangeant. Ce qui pour beaucoup aurait été un handicap, ce drame arrive à le transformer en force. 

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Au plus près de la vie populaire bolivienne

On est donc totalement avec les agonistes qui font le maximum pour vivre. L’un est issu d’une mine qui a fermé et va se débrouiller pour pouvoir se sustenter. L’autre est une sorte de chaman et il va selon là où le vent le mène. Deux modes de vie totalement différents, mais qui vont bien montrer la complexité sociale bolivienne. Ce film se regarde, s’observe et se vit.   

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Le revers de la médaille est qu’on a l’impression par moments que c’est un peu de l’improvisation. Les personnages font leur vie et il n’y a pas forcément de fil conducteur. Il faut donc bien prendre en compte que l’intérêt de Le grand mouvement est une immersion et non l’intensité d’un récit. Une vision qui ne peut pas plaire à tout le monde, mais qui à coup sûr trouve ses fans. Les acteurs non-professionnels ont l’air de vivre leur situation. Parfois, cela sonne tellement vrai qu’on ne sait pas si nous sommes devant une fiction ou un documentaire. Sur ce point, on peut donc dire que c’est une réussite. 

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