Julie (en 12 chapitres) : Julie, bientôt 30 ans, n’arrive pas à se fixer dans la vie. Alors qu’elle pense avoir trouvé une certaine stabilité auprès d’Aksel, 45 ans, auteur à succès, elle rencontre le jeune et séduisant Eivind.
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Julie (en 12 chapitres)
C’est une réalisation du Norvégien Joachim Trier. Cela vient clore sa trilogie d’Oslo après Nouvelle Donne et Oslo, 31 août, ces trois films ayant des acteurs en commun, mais ne jouant pas les mêmes personnages. Il a de nouveau écrit le scénario avec Eskil Vogt. Le film est présenté en compétition au Festival de Cannes 2021.
Très mitigé sur le début, j’ai finalement trouvé que Julie (en 12 chapitres) était un bon drame.
Oui je t’aime
Déjà, j’ai apprécié comment l’histoire nous était présentée sous forme de chapitre avec en prime une introduction et un prologue. Cette construction est intelligente car elle rend le récit facilement lisible. Le dérouler est claire et c’est tout à son honneur. On voit que cinématographiquement parlant, Joachim Trier a fait un très bon travail. Les plans sont bien pensés pour nous faire vivre son récit. Les enchainements sont toujours fluides et donnent le sentiment de liberté que ressent Julie. De plus, la bande originale accompagne comme il se doit les moments aussi bien dramatiques, que ceux plus enjouer.
Après, je ne vais pas vous mentir, j’ai détesté la première partie. Il y aura une ode un peu aveugle à cette liberté qu’éprouve notre personnage principal. On nous balance un discours un peu trop accentué sur le “faites ce que vous voulez ça n’a pas d’importance”. Julie est toujours déresponsabilisée par des tours de passe-passe. Je trouvais cette démarche sans fond car le manque d’évolution et surtout l’absence de réflexion était cautionnée. Ça a duré jusqu’au chapitre VI. La suite va être beaucoup plus nuancé.
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Et je ne t’aime pas
En effet, quand enfin on commence à rentrer dans le dur, mon calvaire s’est transformé en petit coup de cœur. J’étais même frustré d’avoir passé un si mauvais moment durant la moitié du film. Je ne pouvais malheureusement pas oublier cela, mais j’ai tout de même profité de la suite. Les aspects psychologiques sont véritablement bien travaillés. On explore enfin le cœur et l’esprit de Julie. Elle va au bout de ses démarches et on peut observer donc les conséquences. Les enjeux sont posés et cruciaux. Résultat, l’émotion va se faire sentir.
C’est alors que Renate Reinsve se révèle au grand jour. Une performance récompensée à Cannes avec le Prix d’interprétation féminine. Même quand je n’appréciais pas l’œuvre, je reconnais que son jeu était impeccable. Je lui ai d’ailleurs trouvé un air de Anaïs Demoustier. Je tiens aussi à dire chapeau bas à Anders Danielsen Lie. J’ai beaucoup apprécié son jeu et toute la dramaturgie autour de son personnage va être un moteur pour le film.
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One thought on “Julie (en 12 chapitres) – Un souffle de liberté récompensé à Cannes”