Alors que la politique prend de plus en plus de place dans nos vies, c’est le bon moment pour revenir sur TOUT CE QU’IL ME RESTE DE LA RÉVOLUTION, sorti en ce début d’année.
Judith Davis réalise ici son premier film. Cela lui vaudra d’ailleurs le Valois du jury au Festival du Film Francophone d’Angoulême 2018. Elle a écrit le scénario avec Cécile Vargaftig.
Dans TOUT CE QU’IL ME RESTE DE LA RÉVOLUTION, on retrouve Angèle (Judith Davis) qui a été élevée dans une famille de militants. Alors qu’elle grandit, elle reste fidèle à ses idéaux.
J’ai bien aimé ce film qui est une bonne comédie politique. On va aborder avec humour et légèreté aussi tout ce qui ne tourne pas vraiment rond dans notre société. La première partie où on aura une vision de la société, est assez globale. Je l’ai trouvé assez juste à ce niveau-là. On aura le point de vue de cette jeune idéaliste, sur le modèle capitaliste et ses dérives. À aucun moment ce n’est lourd et même si vous n’êtes pas des fervents de ce genre de thème, cela pourrait vous plaire. On aura par exemple le beau-frère d’Angèle qui sera une caricature du mode de pensée libérale avec une volonté du profit en toutes circonstances. Par contre, malheureusement, le personnage campé par Judith Davis n’est pas extraordinaire. Autant sa vision des choses est pertinente, autant en elle-même, je l’ai trouvé creuse. Elle manque cruellement de volume. La seconde partie était plus basée sur sa personne, cela crée un ralentissement. On passe d’une vision très globale à quelque chose de très personnel. Alors forcément si on n’a pas accroché avec Angèle, ça coince au bout d’un moment. Le film reste assez court et tout cela sera assez concentré. Mon impression globale est donc restée assez positive.
TOUT CE QU’IL ME RESTE DE LA RÉVOLUTION ne va pas lancer une révolte mais mettre humoristiquement en lumière un système qui ne tourne pas rond.
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