Un des grands événements de cette édition du Festival de Cannes ! C’est le dernier tour de piste du célèbre archéologue : Indiana Jones. 42 ans après la sortie du premier volet, il est temps pour notre aventurier de tirer sa révérence avec ce cinquième opus. Si Steven Spielberg est toujours dans les coulisses du projet, il laisse la réalisation à James Mangold, qui avait pu réaliser « Logan« . Un artefact mythique, des nazis, des courses-poursuites… Est-ce que cette dernière piste viendra clore les aventures d’Indy en beauté ? Où nous donner envie de remonter dans le temps pour l’effacer ? On vous donne notre avis à chaud !
Mais ça parle de quoi en fait ?
Un peu plus de 10 ans se sont écoulés depuis les aventures du crâne de cristal, et le professeur Henri Jones JR part à la retraite ! Loin de la figure héroïque passée, Jones vit maintenant seul, dans un petit appartement à New York. Sans sa Marion, sans son fils… Les remords et l’âge semblent avoir pris le pas sur la vie de l’archéologue. Sauf que quand sa filleule réapparaît, c’est toute une nouvelle aventure qui va l’emporter ! Aux confins du monde, à la croisée des époques, Indiana Jones est de retour pour trouver le cadran de la destiné !
Et du coup, on en pense quoi ?
Pour cette ultime aventure, « Indiana Jones et le Cadran de la destinée » parvient à s’en tirer avec les honneurs, malgré un résultat imparfait. Si la tâche était lourde : Parvenir à faire oublier le très critiqué « Indiana Jones et Le Royaume du Crâne de Cristal« . Le métrage réussit à plutôt bien s’en tirer, même s’il ne parvient pas à insuffler la magie de la trilogie originelle ! C’est notamment grâce à quelques moments de bravoure, que le résultat final parvient à nous convaincre, même si l’aventure reste inégale.
Car on voit bien vite les défauts d’une recette qui peine à se renouveler, ou à proposer un véritable vent frais. Malheureusement, le tout s’enchaîne sans une véritable dynamique, venant par instants nous montrer toute sa superficialité. Si une scène de course-poursuite fonctionne très bien, l’autre, à l’inverse, déploie une mollesse consternante. Et si on ressent une envie, une ambition, de porter une aventure plus grande, plus épique, que les précédentes. On remarquera, hélas, que le rythme manque, mais aussi que le final déçoit, notamment de par son choix, qui divisera son public. Et si les occasions manquées s’enchaînent, on ne pourra pas nier que le plaisir de visionner cette nouvelle aventure, reste intact !
En effet, le plaisir de retrouver Indiana Jones se fait ressentir, et certaines scènes permettent de voir tout le potentiel présent ici. Avec notamment un développement intéressant pour le professeur Jones, donnant plus de corps à ce personnage, et qui tente de créer une passerelle vers une nouvelle génération. Mais si ce dernier de piste reste plutôt agréable, il nous laisse sur notre faim. Celle d’une véritable conclusion pour le célèbre archéologue. Mais aussi celle d’une dernière grande aventure, aussi magique que ses premiers opus.
