Prey : Il y a trois siècles sur le territoire des Comanches, Naru, une farouche et brillante guerrière, se fait désormais un devoir de protéger sa tribu dès qu’un danger la menace. Elle découvre que la proie qu’elle traque en ce moment n’est autre qu’un prédateur extraterrestre particulièrement évolué doté d’un arsenal de pointe des plus sophistiqués. Une confrontation aussi perverse que terrifiante s’engage bientôt entre les deux adversaires…

Prey
C’est Dan Trachtenberg, réalisateur de 10 Cloverfield Lane (2016), qui a fait ce cinquième volet de la franchise Predator. Le scénario a été écrit par Patrick Aison d’après les personnages créés par John Thomas (III) et Jim Thomas. Ce film de science-fiction américain est sortie le 5 août 2022 sur Disney+.
La saga Predator
L’année 2022 signe le retour de Predator. Quatre ans après The Predator sortie au cinéma. Cette fois, il faudra aller sur Disney plus pour voir cette nouvelle production de la franchise mythique. Pour l’occasion, Predator va débarquer au 18e siècle. Les Comanches n’ont qu’à bien se tenir.
Quand on connaît la violence de cette franchise, on pouvait avoir quelques craintes sur le fait qu’elle soit transposée sur une plateforme familiale comme Disney+. Que les fans se rassurent, on reste dans l’état d’esprit débuté en 1987. La violence ne va pas être minorée. Les combats vont être vifs et sanglants en donnant beaucoup de punch à Prey. L’avoir mis à l’époque des Amérindiens est finalement une très bonne idée. La traque est prenante à suivre. Globalement, c’est tout le cadre qui va être travaillé. La photographie va nous offrir quelques passages très beaux.

Quelques défauts gênants
Malheureusement, cela ne pouvait pas être parfait. Si le scénario global tient ses promesses, c’est sur l’écriture des personnages que cela pose problème. L’évolution de Naru laisse un peu perplexe. On la voit échouer à chasser un ours ou un cerf, et pourtant quand il s’agit d’un Predaotr, il n’y a pas de problème. On peut aussi se demander d’où sorte ses compétences de combat alors que son rôle est la cueillette. La logique aurait voulu, vu l’époque, que sur son frère soit plus mise en avant. Par contre Amber Midthunder est vraiment très bien dans ce rôle. Elle donne beaucoup de caractère à son personnage. Harlan Blayne Kytwayhat aussi assure.
Dans l’ensemble, le Predator est très réussi. Son comportement durant la grande majorité du film est sans aucun reproche. On aime son instinct guerrier sans pitié. En revanche, la faiblesse dont il fait preuve lors de l’affrontement final laisse perplexe. Concrètement, des soldats d’élites en 1987 ont eu beaucoup plus de difficultés qu’une apprentie chasseuse. C’est aussi dû à la surprenante stupidité du Predator dans le combat crucial.
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