Fratè : À la suite de l’enterrement de son père, dans son village en plein milieu du maquis corse, Dumè découvre l’existence d’un frère, Lucien, avec qui il devra partager l’héritage laissé par le patriarche. À condition d’arriver à cohabiter un mois dans la maison familiale… Sous fond de légitimité culturelle et d’héritage immobilier un rapport de force va s’installer entre Lucien, le fils de sang, et Dumè, le fils adoptif…

Fratè
C’est une réalisation de Karole Rocher avec sa fille Barbara Biancardini. La compagne de Thomas Ngijol a fait Fratè dans le village de ses grands-parents, Vezzani en Haute Corse. Le scénario a été écrit par Patrick Rocher (II) et Thomas Ngijol qui a aussi le rôle principal. Cette comédie française est sortie le 15 juin 2022 en salle.
Une terrible lettre d’amour à la Corse
Cela commence à bien faire les comédies ratées avec la Corse. Il n’y a pas si longtemps, Didier Bourdon nous avait infligé le mauvais Permis de construire. On pensait cela impossible, mais Thomas Ngijol a réussi à faire pire. Dans la peau d’un Corse partie en région parisienne, il va devoir revenir sur l’île de beauté pour partager sa maison avec le fils caché de son père. On aurait préféré qu’il décline l’héritage. Cela nous aurait éviter encore une fois d’avoir tout les clichés sur la Corse possible et imaginable.
Il n’y a pas grand-chose qui se tient dans Fratè. C’est simple, le scénario n’a strictement aucun sens. Alors certes, il ne faut pas être difficile quand il s’agit d’une comédie, mais là, c’est exagéré. Il n’y a strictement rien de logique dans le déroulé. La relation entre les frères fluctue selon le sens du vent. Sur la fin, ça devient vraiment épuisant, car on ne sait pas sur quel pied jongler. Comment s’impliquer si l’histoire n’est absolument pas crédible.

L’humour le grand absent de cette comédie
Cela aurait pu passer, si le film avait été drôle, ce qui n’est pas le cas. Vu qu’on ne rigole jamais, forcément les errances du scénario se ressentent encore plus. Il n’y a pas un seul rire qui va être déclenché durant les 1 heure 25 minutes. Alors que d’habitude, les comédies avec Thomas Ngijol sont bas niveau, mais un minimum drôle, là, on se demande ce qu’il s’est produit. Les tentatives d’humours sont extrêmement lourdes, en plus d’être répétitives. Il faut être courageux pour finir le film.
À cela, on rajoute la couche du casting. Thomas Ngijol est connu pour être un humoriste efficace, en revanche, ses talents d’acteur à jouer autre chose sont plus contestables. Cela se voit dans Fraté où on lui demande de jouer des émotions comme la colère ou la tristesse. Une approche qui floppe totalement. Son acolyte Samir Guesmi n’est pas mieux. Il avait l’air de s’ennuyer au possible et ne paraît pas du tout impliqué. Heureusement, il y a Aurélien Gabrielli en acteur secondaire. Celui qu’on avait vu dans Le Monde après nous, met sa petite touche avec brio.
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