Men – Le folk horror pour parler lourdement des rapports femmes/hommes

Men | Metropolitan FilmExport

Men : Après avoir vécu un drame personnel, Harper décide de s’isoler dans la campagne anglaise, en espérant pouvoir s’y reconstruire. Mais une étrange présence dans les bois environnants semble la traquer. Ce qui n’est au départ qu’une crainte latente se transforme en cauchemar total, nourri par ses souvenirs et ses peurs les plus sombres. 

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Men

Note : 2.5 sur 5.

C’est la troisième réalisation d’Alex Garland après ses succès Ex Machina et Annihilation. Men a été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2022. Ce film horrifique est sortie le 8 juin 2022 en salle.

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L’horrifique au service du message

Cette découverte de la Quinzaine des Réalisateurs était attendue par les cinéphiles. Ce film britannique, mélangeant le fantastique et l’horrifique, déçois malheureusement quand on voit le résultat. Le contexte est plutôt bien posé avec la classique maison de campagne et une femme s’y réfugiant pour faire le point.    

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C’est le début qui va être le plus intéressant. L’ambiance de cette campagne est très bien installée. Harper est comme abandonné dans ce petit village loin de tous. Ce dépaysement va faire partie des éléments horrifiques très efficaces. La nature l’entourant est aussi apaisante que terrifiante pour elle. Le passage du chemin de fer et les minutes suivants vont en être une symbolique. Ces moments sont plein d’intensité. Surtout quand on rajoute une bande originale réussite avec deux versions du mélancolique Love Song de l’artiste anglaise Leslie Duncan   

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Une revendication mal dosée

Malheureusement, Men va se perdre tout seul. Celui-ci a une grande portée symbolique par les différentes thématiques qu’il porte. Il y aura déjà l’histoire avec l’ex-mari et ce qui lui est arrivé. On sent que la culpabilité va ronger Harper. Cela va s’ajouter à l’autre axe qui est la condition de la femme dans notre société. En effet, les différentes figures qui vont intervenir montrent l’oppression patriarcale sur celle-ci à travers le temps. Que ce soit à travers le curé, la figure ancestrale de l’homme vert, ou le quarantenaire célibataire, la symbolique est pertinente. Un message donc très fort.

En revanche, plus le film avance plus cela devient illisible. La fin en est l’image parfaite en étant totalement épuisante. Alors que le message était clair la volonté d’Alex Garland d’en rajouter des couches le rends très lourd et insupportable foire indigeste. Un reproche qui lui avait d’ailleurs été fait pour son dernier film Annihilation. Voilà comment un film revendicatif, on se retrouve avec quelque chose de pesant.   

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Ce ressenti négatif n’est pas vraiment sauvé par le casting. Jessie Buckley, sans être mauvaise, est loin de laisser une impression mémorable. En revanche, le casting secondaire hausse le niveau. Que ce soit Rory Kinnear ou Paapa Essiedu, leurs rares apparitions sont remarquées.   

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