Ima : Dadju se rend à Kinshasa, la ville de son enfance, pour donner un concert dans quelques jours. Laetitia, une de ses plus grandes fans, rêve d’y assister mais le concert affiche complet. Elle supplie alors son père de jouer des connexions de son patron Yavan, un puissant et riche homme d’affaires, pour lui trouver des places. Celui-ci convainc Dadju de se produire pour un concert privé dans sa propriété, espérant ainsi séduire la sœur de Laetitia, l’envoûtante Ima. Mais pendant le concert, le coup de foudre est immédiat pour Dadju qui ne quitte plus Ima des yeux…

Ima
C’est une réalisation de Nils Tavernier a qui ont devait récemment l’excellent L’Incroyable histoire du Facteur Cheval. Il a écrit le scénario avec Laurent Bertoni et Richard Bean ayant fait aussi celui de The Duke sorti le même jour. Cette comédie romantique française est sorti le 11 mai 2022 en salle.
Le frère de maître Gims passe du micro à la caméra
Après avoir conquis la musique Dadju se lance dans le cinéma. D’après une de ses idées originales, un scénario va être mis en place pour mettre l’artiste en avant dans son propre rôle. Alors attention ce n’est pas un biopic, mais bien une fiction même si l’artiste met beaucoup de sa personne. On va donc le retrouver dans un de ses concerts en Afrique où il va se prendre d’amour pour la première fois de sa vie d’une jeune demoiselle.
Est-ce qu’Ima était une bonne idée ? La réponse est compliquée à donner. Quand on regarde uniquement le scénario, on pourrait penser que non. Le film peine à trouver un véritable sens dans l’enchaînement de ses scènes. On sent une réalisation brouillonne. Cela se voit qu’il y a une bonne volonté, mais malheureusement, ça ne suffit pas à donner de la qualité cinématographique. Le dérouler est en revanche divertissant. Par contre, ça n’ira jamais plus loin. L’émotion va être absente. Un point regrettable pour une romance.

Trop d’approximation pour aller plus loin que le divertissement
Ima mise parfaitement sur son ambiance. L’immersion au cœur de l’Afrique est bien faite. Que ce soit dans la ville ou les paysages plus sauvage, on ressent l’âme du pays. C’est un très bon point et c’est d’ailleurs une des choses qui fait qu’on reste accroché malgré les errances de l’histoire. La bande originale est aussi très bien. Dadju interprète les sons et ils sont véritablement de bonne qualité. Il faut aimer le style du chanteur, car on va écouter cela durant 1h20. Sa voix est magnifique et son sens du rythme régale.
En revanche être un bon chanteur ne fait pas un bon acteur. Il peine à convaincre et c’est dommage, car à côté, sa prestation artistique est parfaite. Heureusement que Karidja Touré est une professionnelle et arrive à donner le change. Les acteurs secondaires notamment le méchant joué par Nick Mukoko , vont tomber un peu dans la caricature. C’est tout de même agréable de voir Djimo dans un type de rôle qu’il affectionne.
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