En corps : Elise, 26 ans est une grande danseuse classique. Elle se blesse pendant un spectacle et apprend qu’elle ne pourra plus danser. Dès lors sa vie va être bouleversée, Elise va devoir apprendre à se réparer… Entre Paris et la Bretagne, au gré des rencontres et des expériences, des déceptions et des espoirs, Elise va se rapprocher d’une compagnie de danse contemporaine. Cette nouvelle façon de danser va lui permettre de retrouver un nouvel élan et aussi une nouvelle façon de vivre.

En corps
C’est une réalisation de Cédric Klapisch trois ans après son dernier film Deux Moi. Le vainqueur du César du Meilleur scénario original ou adaptation pour Un air de famille, va écrire le scénario avec son collaborateur habituel Santiago Amigorena. Ce comédie dramatique française est disponible le 30 mars 2022 en salle.
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Un grand réalisateur qui ne réussit pas sur le début
Cédric Klapisch est de retour sur nos écrans. Au vu du nombre remarquable de films qualitatifs qui nous a fait entre Un air de famille, Ce Qui Nous Lie et L’Auberge Espagnole, c’est un véritable plaisir de le retrouver. Après les étudiants, la famille et le vin, cette fois, il va se pencher sur la danse. Il fera d’ailleurs appel à plusieurs acteurs qu’il apprécie comme François Civil ou encore Pio Marmaï. On va suivre l’histoire d’Élise cette danseuse qui doit réapprendre à vivre après sa blessure. Son récit pour être celui de nombreux sportifs dont la carrière s’est brisée soudainement. Laissés à eux-mêmes, on va voir comment cette dernière va se débrouiller pour rebondir.
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Malheureusement, cela ne va pas débuter de la meilleure des manières. Durant une grande partie de cette comédie dramatique, le rythme va être quand assez plat. On sent clairement que ça manque de punch surtout qu’on nous promettait de la danse contemporaine énergique. Force est de constater qu’Élise va mettre beaucoup trop de temps à rebondir. Il ne faut cependant pas être trop sévère, car certes cela met énormément de temps a démarrer, mais il y a quand même des choses intéressantes à prendre ici et là.

Ensuite cela prend de l’ampleur grâce aux rôles secondaire
Il faut reconnaître que la seconde partie a quand même un niveau autre. Heureusement d’ailleurs qu’elle existe, car sinon ça a été assez pauvre. Du moment où Élise combat sa peur et se lance dans ce nouveau monde de la danse contemporaine, cela va prendre une autre tournure. Déjà voir toutes les chorégraphies, c’est très agréable. Elles sont énergiques et puissantes. On aurait tant aimé que la musique arrive plutôt dans ce film. En effet avant la première scène vraiment chorégraphique, cela manque vraiment. Cependant une fois que c’est parti, la beauté agit. À travers plusieurs passages, on se laisse porter par l’émotion. L’histoire prend toute sa profondeur.
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Le petit hic vient de la prestation de Marion Barbeau. Cette danseuse professionnelle faisait sa première apparition au cinéma. Alors certes elle est extrêmement à l’aise et douée dans tous les passages de danse par contre elle a du mal à transmettre en tant qu’actrice. Elle n’arrive pas à donner de l’intérêt à son personnage. En vérité les grands moments vont surtout venir du casting secondaire. Denis Podalydès va donner un sens à la relation père-fille et une émotion, Muriel Robin est vraiment très bien dans le rôle de cette femme prenant sous son aile la danseuse, Pio Marmaï apporte ce grain de folie, François Civil sa joie de vivre naturelle, quant à Souheila Yacoub, deux semaines après son excellente performance dans Entre les vagues, elle récidive.
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