Neruda : 1948, la Guerre Froide s’est propagée jusqu’au Chili. Au Congrès, le sénateur Pablo Neruda critique ouvertement le gouvernement. Le président Videla demande alors sa destitution et confie au redoutable inspecteur Óscar Peluchonneau le soin de procéder à l’arrestation du poète.

Neruda
C’est une réalisation du célèbre Pablo Larraín la même année que Jackie. Le scénario a été écrit par Guillermo Calderón (El Club). Neruda a été choisi pour représenter le Chili dans la course à l’Oscar pour le Meilleur film étranger en 2017. Ce film biopic chilien est sorti le 4 janvier 2017 en salle. Il est disponible en VOD sur l’abonnement FILMO.
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Pour savoir comment fonctionne le célèbre écrivain
Nous allons donc parler de Pablo Neruda dans ce biopic. Ce poète et politicien chilien a vécu de 1904 à 1973. Connu mondialement pour ces textes, il a été une figure de la résistance politique en Amérique du Sud. Cela se passait durant une époque où être communiste était considéré comme un délit. Son histoire n’est cependant pas si limpide que cela. Adulé par beaucoup, il avait des facettes très sombres. Neruda ne va pas hésiter à nous les montrer. Une initiative remarquable de la part de Pablo Larraín qui sort des sentiers battus le concernant.
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Neruda nous fait vivre ce personnage à part entière. Les amoureux de la poésie seront ravis par des moments sublimes grâce à quelques textes lâchés par l’acteur principal. Le temps est fort et solennel. On y apprend des choses pour ceux qui ne connaissent pas Pablo Neruda. La première partie est vraiment axée sur le problème politique de cette période politique. Le rythme est fort et entretenu. Il y a des jeux de montage séquence très intéressante lorsqu’il y a des dialogues ciblés entre deux personnages.

Dans son brillant art et sa sombre intimité
Par contre en seconde partie, le côté politique va être beaucoup plus distancé. Il va alors se détacher un aspect beaucoup plus philosophique et poétique. D’un côté, c’est intéressant, car on comprend vraiment l’essence du personnage. De l’autre plus on avance, plus le récit paraît lointain. Le symbole est la voix off venant du récit du policier. Très terre-à-terre au départ. Au fur et à mesure, elle va partir dans des considérations existentielles. Un mélange de styles qui fonctionne plus ou moins.
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Si cela marche la majorité du temps, c’est en grande partie grâce à un Luis Gnecco vraiment très bon. Son phrasé va parfaitement avec la poésie le Neruda. Le policier aussi met, mais énormément d’entrain. Pour cela, on peut reconnaître la belle prestation de l’acteur fétiche de Pablo Larraín, Gael García Bernal. Même s’ils n’ont pas de confrontation directe, le jeu du chat et de la souris qu’ils font est prenant.
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