KIMI – Une Zoë Kravitz connectée et agoraphobe réclame justice

KIMI | Warner Bros. Entertainment

KIMI : Angela Childs examine les flux de données du serveur à commande vocale KIMI. En pleine pandémie, bien que les restrictions aient été assouplies, elle souffre d’agoraphobie et suit une routine stricte, flirtant – entre autres – avec son voisin et communiquant avec sa mère, son dentiste et son thérapeute par chat vidéo, en sécurité dans son appartement de Seattle. Mais tout bascule quand elle entend quelque chose de terrifiant dans l’un des flux, et que le signalement d’un crime par mail est jugé trop risqué. Angela ne s’est pas aventurée à l’extérieur depuis le début de la pandémie, alors le simple fait d’aller au bureau est un énorme défi pour elle. Déterminée à faire ce qu’il faut, elle n’a aucune idée de la suite des événements et si elle va pouvoir combattre sa phobie. 

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KIMI

Note : 3 sur 5.

C’est une réalisation de Steven Soderbergh à qui on doit notamment Ocean’s Twelve et Logan Lucky. Le scénario a été écrit par David Koepp (Panic Room). Ce thriller américian est disponible le 9 mars 2022 en VOD.

Les applications écoutent tout

Imaginez-vous ce qu’il adviendrait si votre Google Home ou Alexa scrutait toutes vos paroles ? C’est ce qui se produit avec KIMI, une analyste écoute tous les problèmes de compréhension que rencontrent ces appareils connectés. C’est comme cela qu’Angela écoute malgré elle un meurtre. Comment faire éclater la vérité et surtout se sortir de ce pétrin pour cette jeune femme qui ne peut même pas sortir de chez elle ? Tout cela sans compter le sacré pétrin qui se met sur son chemin. 

Le début est plutôt prometteur avec une bonne installation de l’ambiance. Ces conversations secrètes sont sympas à écouter. Tout va se passer dans l’appartement comme Angela ne veut pas sortir et c’est donc là qu’elle entendra le meurtre. Nous sommes dans un grand loft avec des baies vitrées et on sent le côté typiquement américain. Il est bien pensé de la part du réalisateur de rajouter le contexte Covid notamment pour expliquer sa relation avec le monde extérieur malgré ses craintes. Tout cela crée une ambiance entraînante. De plus, la manière dont le crime est montré nous met vraiment dedans.   

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Même les pires crimes

Le problème va venir après la découverte de cette mort. La protagoniste va faire face à ses pires craintes et ce qui aurait pu être prometteur ne l’ait finalement pas du tout. La tension de la première partie n’arrive pas à se convertir en intensité. On aurait voulu une montée en puissance, mais ça ne va pas être le cas. Il y a comme un blocage. Le thriller ne sait plus où donner de la tête. Il n’y a pas de choix clairs dans la direction à prendre. C’est vraiment dommage parce qu’on sent le manque d’énergie. Tout ceci est symbolisé par la fin qui est totalement plate. 

C’est vraiment dommage parce que le personnage d’Angela est génial. On sent son angoisse vis-à-vis du monde extérieur. Zoë Kravitz, juste après The Batman, est excellente pour ce rôle. Tout le de Kim, long du film malgré les problèmes de rythme, elle arrive à captiver. En revanche, les personnages secondaires seront beaucoup moins charismatiques. On peut même dire qu’ils ne servent pas à grand-chose. À noter l’apparition de Devin Ratray, l’indétrônable Buzz de Maman, j’ai raté l’avion.   

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