Bruno Reidal, confession d’un meurtrier : 1er septembre 1905. Un séminariste de 17 ans est arrêté pour le meurtre d’un enfant de 12 ans. Pour comprendre son geste, des médecins lui demandent de relater sa vie depuis son enfance jusqu’au jour du crime. D’après l’histoire vraie de Bruno Reidal, jeune paysan du Cantal qui, toute sa vie, lutta contre ses pulsions meurtrières.

Bruno Reidal, confession d’un meurtrier
C’est une réalisation de Vincent Le Port dont il a aussi écrit le scénario. Bruno Reidal, confession d’un meurtrier a été présenté à la Semaine Internationale de la Critique au Festival de Cannes 2021. Il est Interdit aux moins de 16 ans. Ce drame historique français est disponible le 23 mars 2022 en salle.
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Essayer de comprendre la folie
Dans Bruno Reidal, confession d’un meurtrier, on va découvrir ce qui se passe dans la tête d’un tueur. Ce jeune homme ayant réellement existé où est né en 1986 et qui a vécu dans le Cantal. Alors qu’il mourut à l’âge de 30 ans interné dans un hôpital psychiatrique, ce drame est l’occasion de revenir sur la folie qui l’empare. Les premières images vont d’ailleurs être le meurtre sanguinaire de cet enfant de douze ans, et qui sera le point de commencement de nombreux flash-back.
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C’est donc le moment d’essayer de savoir comment cet adolescent a pu devenir un meurtrier sanglant. On pourrait se dire que d’essayer de comprendre le pourquoi une fascination malsaine. En effet pendant tout le film, il va nous expliquer son raisonnement. C’est glaçant, car on a vraiment l’impression de l’accompagner. De ses traumatismes d’enfance, à son envie perpétuelle de faire couler le sang, le panorama va être complet. On se sent même un peu coupable d’avoir cette intimité avec lui. C’est cependant intéressant et il ne faut pas oublier que comprendre n’est pas cautionné.

D’un homme ayant rêver toute sa vie de tuer
Il est dommage cependant que sur la durée le film soit un peu redondant. Au bout d’un moment, on a l’impression que le même schéma malsain se répète sans arrêt. L’ambiance est très posée et reste à un rythme constant. À part la première scène de meurtre et quand elle se répète sur la fin, il n’y a pas de moment intense. Cela va bien avec l’époque. On est plongé dans la France campagnarde du début du 20ème siècle. À travers l’image, on arrive vraiment à ressentir la misère sociale dans laquelle a grandi cet enfant.
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La voix off sous forme de récit interne de Bruno Reidal est primordiale pour suivre ses pensées. Les images seules n’auraient sûrement pas suffi à étayer sa pensée. Le travail de tous les acteurs est impressionnant. Que ce soit l’impressionnante version de six ans joués par jeune Alex Fanguin, celle un peu plus grande de Roman Villedieu ou la version adulte par Dimitri Doré. La façon de jouer et bluffant et c’est une des pièces maîtresses de Bruno Reidal, confession d’un meurtrier.
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