Zaï Zaï Zaï Zaï : Fabrice, acteur de comédie, réalise qu’il n’a pas sa carte de fidélité alors qu’il fait ses courses. Malgré la menace d’un vigile, il parvient à s’enfuir. Commence alors une cavale sans merci, pour celui qui devient rapidement l’ennemi public numéro 1. Alors que les médias s’emparent de l’affaire et que le pays est en émoi, le fugitif, partagé entre remords et questions existentielles, trouve un point de chute inattendu, quelque part en Lozère.

Zaï Zaï Zaï Zaï
C’est une réalisation de François Desagnat qui est habitué aux comédies en ayant fait notamment Adopte Un Veuf et Le Gendre de ma vie. Cette fois, pour écrire le scénario avec Jean-Luc Gaget , il adapte la bande-dessinée de Fabcaro. Zaï Zaï Zaï Zaï a été dans la sélection du Festival International du Film de Comédie de l’Alpe d’Huez 2021 Cette comédie française est disponible le 23 février 2022 en salle.
L’adaptation d’une BD avec un univers absurde
Il y a des fois, on se demande ce qui passe par la tête du réalisateur, et bien Zaï Zaï Zaï Zaï fera partie de ces cas. À la décharge de François Desagnat, il s’agit d’un univers absurde créé par Fabcaro. Il est donc plus difficile de transposer une œuvre d’origine n’étant pas la sienne. L’histoire part tout simplement totalement en vrille. Que ce soit les scènes ou les dialogues, il y aura beaucoup de trucs tirés par les cheveux. Cependant, cette comédie garde une logique interne. Même si on ne rentre pas dedans, au moins, il ne se contredit pas.
Ce film va donc être totalement satirique. Il l’est même beaucoup trop. À force de vouloir se moquer de la société dans chaque scène, l’impact n’est plus aussi pertinent. On est dans le jeu de la surenchère. Comme si on ne pouvait pas démontrer le mauvais côté de la société sans en faire des tonnes. Alors qu’au début ça reste amusant, sur la fin ça sera beaucoup plus lourd. Pourtant, le début portait à l’espoir. Malheureusement, ça ne va pas durer en tombant dans les méandres de la critique à tout-va.

J’aime cet article de Zaï Zaï Zaï Zaï
Tweet
Qui n’aura pas réussit le passage au cinéma
Il faut bien se dire qu’à force de tout critiquer, on ne critique plus rien. La multiplication des propos leur fait perdre l’impact d’origine. Certains points sont extrêmement bien vus. On peut penser notamment à la société de consommation via la fameuse carte de fidélité, ou encore l’emprise des médias avec les gens écoutants comme des moutons les nouvelles sans même se demander si c’est véridique. Par contre, d’autres vont être plus flous. En réalité, il faudrait le voir plusieurs fois pour bien tout cerner. C’est assez embêtant en revanche avec son faible intérêt.
Heureusement, il y a Jean-Paul Rouve. L’ancien membre des Robins des Bois n’est pas à son meilleur niveau, mais ça suffit pour faire le job. Le plus regrettable est que le casting autour n’est globalement pas à la hauteur. C’est Ramzy Bedia qui va le plus se distinguer en faisant rire par quelques répliques bien senties. Quant à Julie Gayet ou encore Oussama Kheddam, ils sont vraiment bien, mais pas assez exploités. Le reste ne vole pas haut et n’offre pas d’intérêt particulier.
Vous pouvez continuer à nous suivre via
La bande annonce