Mother/Android : Dans un monde post-apocalyptique en proie à une violente révolte des androïdes, une jeune femme enceinte et son petit ami cherchent désespérément à se mettre à l’abri.

Mother/Android
C’est la première réalisation du roumain Mattson Tomlin qui est aussi scénariste en aillant écrit notamment celui du film Netflix Project Power ou encore du film DC à venir The Batman. Il a fait celui de Mother/Android. Le 7 janvier 2022 sur Netflix.
Enceinte dans un monde dominé par les androïdes
Un peu à l’image d’un Terminator ou plus récemment d’un Matrix, ce film va nous proposer un monde où les machines prennent le pas sur l’humanité. L’être humain est réduit à vivre comme une bête traquée ne pouvant lutter contre la puissance de ces dernières. Contrairement au film cité plus haut, la mise en contexte de Mother/Android est assez bancale. L’introduction va nous plonger quelques minutes avant cette fameuse révolte. Celle-ci n’a d’autre but que d’être choquante, car sur le fond, sa valeur ajoutée est faible. Plus le film avance, plus on se rend compte qu’il va falloir se passer d’explication sur le “comment du pourquoi”. Il y a bien une tentative pour sauver la face, mais elle ne sera que peu concluante.
Globalement, c’est tout le scénario qui n’est pas satisfaisant. C’est d’ailleurs ce qui va plomber le visionnage. On enchaîne les incohérences comme lorsque sont utilisés les IEM ou encore ce qui entoure la ville de Boston. Bien entendu, au départ dans le feu de l’action, ce n’est pas choquant, mais cela va toujours revenir à la surface, rendant l’action devant nos yeux un peu ridicules. C’est aussi à l’image du personnage de Sam dont la logique est proche de zéro. En réalité, ses choix ne seront pas dictés par l’instinct de survie ou l’intelligence, mais seulement par la plus mauvaise décision possible pour donner du relief au scénario. Ça devient rapidement agaçant de le voir faire n’importe quoi juste pour que l’histoire avance.

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Elle se battra contre un scénario raté
Après, il faut tout de même reconnaître qu’on ne s’ennuie pas. Le rythme est loin d’être mou. Les interactions, que ce soit avec les humains ou les androïdes, apportent un certain peps. Malheureusement, on en revient au scénario tellement faible que c’est fatigant. Il y a quelques passages qui vont être plus tournés vers l’émotion. Ce sont sans aucun doute les plus réussi. Ils permettent même au film de finir sur une bonne note. Ce qui n’était pas gagné du tout.
Il faut dire que ce serait possible grâce à une superbe Chloë Grace Moretz. Certes, l’actrice n’est pas la meilleure pour choisir de bons films comme il y a peu Shadow in the Cloud, mais elle sait hausser le niveau des productions où elle se trouve. La native de Géorgie permet à Mother/Android de ne pas être un navet. Les passages plus touchants de son personnage et son talent pour les faire, sauvent l’embarcation. Il faut aussi dire qu’elle est bien aidée par Algee Smith. L’Américain qu’on avait pu voir faire des apparitions dans les excellents The Hate U Give – La Haine qu’on donne en 2019 et Judas and the Black Messiah en 2021.
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