Tromperie – Léa Seydoux clôture 2021 de la pire des façons

Tromperie | Copyright Why Not Productions

Tromperie : Londres – 1987. Philip est un écrivain américain célèbre exilé à Londres. Sa maîtresse vient régulièrement le retrouver dans son bureau, qui est le refuge des deux amants. Ils y font l’amour, se disputent, se retrouvent et parlent des heures durant ; des femmes qui jalonnent sa vie, de sexe, d’antisémitisme, de littérature, et de fidélité à soi-même… 

Tromperie  | Copyright Why Not Productions
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Tromperie

Note : 1.5 sur 5.

C’est une réalisation d’Arnaud Desplechin qui avait été nommé aux Césars pour son dernier film Roubaix, une lumière, sans oublier qu’il avait remporté le César de la Meilleure réalisation avec Trois souvenirs de ma jeunesse en 2016. Pour adapter le roman de Philip Roth, Arnaud Desplechin a écrit le scénario avec Julie Peyr. Le 29 décembre 2021 en salle.

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Amir est plongé dans une histoire sombre

L’histoire va nous plonger dans l’intimité de cet écrivain et au passage en partie de sa maîtresse. Un récit dans la lignée des drames romantiques où les personnages ont un rapport avec l’amour sortant de la normale. Le bien-être ne va pas forcément être le but ultime d’une relation, car la notion de douleur en fait allègrement partie. Une vision que Tromperie ne renouvelle pas et ne compte pas d’une façon réussite.   

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Il y a comme une impression que le livre est appliqué de façon trop littérale. Les dialogues sont sûrement très beaux à lire, mais à écouter tel quel, ce n’est pas la même chose. Ils vont être très lourds à enchaîner. C’est très lent et ne dégage pas de poésie notable. Il y a un détachement nonchalant qui devient très rapidement agaçant.   

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Mais sa conscience va le tourmenter

Il faut dire que les personnages sont assez exécrables. Difficile de voir du positif quand il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. La palme ira bien entendue à Léa Seydoux. L’actrice française continue d’enchaîner des rôles sans saveur et ne réussit pas à apporter quelque chose de potable. L’année 2021 a été riche pour elle avec quatre films présentés au festival de cannes : France de Bruno Dumont, The French Dispatch de Wes Anderson, L’Histoire de ma femme d’Ildikó Enyedi et Tromperie.    

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Heureusement, Denis Podalydès vient (un peu) sauver la mise. Il ne permet pas de sortir de la zone rouge, mais au moins empêche Tromperie d’y couler encore plus. Bien que son personnage soit assez fade, l’acteur va livrer une prestation plus que convenable. Les autres maîtresses n’auront pas plus de saveur à part peut-être Emmanuelle Devos qui est toujours plaisante à voir jouer.    

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