Marché noir : Expulsé de France, Amir retourne vivre chez sa famille en Iran. Par solidarité avec son père, il se retrouve impliqué dans un crime et va devoir fréquenter le trafic de devises étrangères au marché noir. Mais la culpabilité le ronge…

Marché noir
C’est une réalisation d’Abbas Amini dont le premier et deuxième longs-métrages, Valderama et Hendi And Hormoz, ont été présentés à la Berlinale, puis sont entrés dans le circuit des festivals internationaux. Il a écrit le scénario avec Hossein Farokhzadeh. Marché noir a remporté le Prix du Jury au Reims Polar (Festival international du Film Policier) 2021. Le 5 janvier 2022 en salle.
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Amir est plongé dans une histoire sombre
Le cinéma iranien confirme sa belle forme en étant présent dès l’ouverture 2022 après avoir signé une année 2021 fleurissante. Une mise en avant mériter au vu de la qualité des différents films, dont celui dont nous allons parler aujourd’hui. L’histoire va être prenante en suivant Amir que son père, assez irresponsable, va entraîner dans une sombre histoire. Il sera désormais coincé entre le camouflage d’un meurtre, et un trafic de dollar au marché noir. Un programme pas réjouissant pour cet homme au passé sombre et expulsé récemment de France. Le dérouler du récit ne va cependant pas toujours être clair en s’éparpillant beaucoup sans prendre la peine de forcément bien explorer chaque axe.
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La force va venir de l’ambiance (chambre) froide. Celle-ci est particulièrement bien faite. Marché Noir veut montrer une facette sombre d’un pays où des gens s’attellent à la revente illégale de devise pour faire leur pain. La tension va être constante. Amir est rongé par la culpabilité d’avoir aidé à cacher ces corps. Sa mauvaise conscience va tendre ses relations avec son père, ce dernier l’ayant plongé dedans. Le point culminant de cette violence l’attente dans l’air va être le passage en Irak. Celui-ci est sûrement le mieux réussi. Il va ajouter une belle dynamique en relançant un thriller devenant un peu mou.

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Mais sa conscience va le tourmenter
Sur le fond, l’idée de mettre du trafic de dollar, pour faire découvrir une facette de l’Iran, est une bonne chose. Après, cela ne va pas être exploité de la meilleure des manières. Ce n’est pas justement dosé. On est dans la tendance “soit on nous en a trop montré, soit pas assez”. Marché Noir ne plonge pas suffisamment dedans et donc cela ne va pas être des plus clairs pour un public occidental qui n’est pas habitué à cette pratique. Le film aurait dû se plonger cœur et âme dedans. Les morts du début, et leur conséquence se marient mal avec ce thème. La durée de 1h 42min n’aide pas à tout bien développer. Peut-être avec 20 minutes en plus, les deux sujets auraient pu être bien traités.
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Ce qui n’aide pas est la construction du personnage d’Amir. Celui-ci ne va pas être des plus cohérent. Il a d’un côté son comportement le poussant facilement à bout dans ses interactions sociales. De l’autre, il a l’air des plus dociles quand il est dans le milieu du trafic. On le voit accepter des choses sans forcément grande logique avec ce qu’on a pu voir auparavant. Par contre, Amirhosein Fathi signe une performance des plus remarquables. Le voir jouer est captivant. L’avis positif sur Marché Noir tient en bonne partie grâce à lui.
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