Mica : Mica, un enfant issu d’un bidonville, se retrouve propulsé comme homme à tout faire dans un club de tennis de Casablanca fréquenté par la nomenklatura marocaine. Prêt à tout pour changer son destin, il va se faire remarquer par Sophia, une ex-championne qui va le prendre sous son aile.

Mica
[themoneytizer id=”83610-3″]
C’est une réalisation de Ismael Ferroukhi dont le dernier film Les hommes libres c’était fait remarquer dans plusieurs festivals en 2012. Il a eu l’idée de ce scénario écrit avec Fadette Drouard (La Fine fleur) après avoir rencontré un ramasseur de balles issu d’une famille pauvre, devenu entraîneur à Casablanca. Le 22 décembre 2021 en salle.
Belle surprise que ce très bon drame Marocain.
[themoneytizer id=”83610-3″]
Pour sortir de la pauvreté
J’ai aimé cette histoire simple mais tellement prenante. Ce jeune garçon va devoir trimer pour aider sa famille et le destin va le diriger vers ce club de tennis. Bien entendu, il va se mettre à ce sport. Ce n’est pas la première fois, et surement pas la dernière, qu’un jeune défavorisé se développe via le sport au cinéma. Un schéma connu mais efficace. Cela permet de mettre en avant le travail du garçon.
[themoneytizer id=”83610-28″]
Le jeune Mica va être émouvant dans son parcours. On voit que ce n’est pas facile pour lui. Il n’est pas encore adolescent qu’il doit travailler sans compter ses heures. L’empathie se fait facilement avec lui. C’est aussi l’occasion de mettre en avant la pauvreté au Maroc mais surtout les disparités sociales qui permette ce genre de situation d’arriver. Les passages où les enfants bourgeois humilient Mica sont très fort. Dommage cependant que les moments de tennis ne soient pas mieux faits. En effet, les entrainements sont convenables, mais la partie match beaucoup moins. Sur certains points ça sonne vraiment faux.

[themoneytizer id=”83610-3″]
J’aime cet article de Mica
Tweet
Mica va prendre la raquette
J’ai beaucoup aimé le lien qui se crée entre Mica et Sophia. Les deux noues une complicité particulière. Elle connaît sa situation et se reconnaît en lui. Ainsi, l’ex-championne ne va pas voir en lui un “larbin” comme les autres membres du club, mais seulement son talent. Au-delà de la condition sociale, seul compte la persévérance pour exceller dans un domaine. Une utopie d’une méritocratie au talent et au travail qui fait toujours rêver car on sait que dans la réalité c’est rarement le cas.
[themoneytizer id=”83610-28″]
Le film est aussi porté par un beau casting. Déjà le jeune Zakaria Inan est plus que convaincant pour son premier film. Ensuite, Sabrina Ouazani semble totalement s’épanouir dans son rôle. Vu son CV, j’étais étonné de voir son nom à l’affiche d’un film à plus petit budget. Surement le choix du cœur, en tout cas c’est ce qu’on ressent.
[themoneytizer id=”83610-3″]
Vous pouvez continuer à me suivre sur Instagram , Twitter et Facebook
[themoneytizer id=”83610-6″]