Copyright Van Gogh : Jusqu’en 1989, le village de Dafen situé dans la province de Shenzhen, en Chine, était légèrement plus grand qu’un hameau. Il compte à présent 10.000 habitants, dont des centaines de paysans reconvertis en peintres. Dans de nombreux ateliers, appartements et jusque dans les rues, les peintres de Dafen produisent des milliers de répliques de tableaux occidentaux mondialement connus. Une commande de 200 copies de tableaux de Van Gogh ne choque personne. Pour respecter leurs délais, les peintres dorment par terre, entre les cordes à linge où sèchent les toiles. En 2015, le chiffre d’affaires de la vente de tableaux dépassait 65 millions de dollars. Les réalisateurs Haibo Yu et Tianqi Kiki Yu ont suivi l’un de ces peintres, Xiaoyong Zhao. Sa famille et lui ont peint environ 100 000 copies d’oeuvres de Van Gogh. Après toutes ces années, Zhao se sent une affinité profonde avec Van Gogh. Il décide d’aller en Europe pour voir les oeuvres originales au Musée Van Gogh et rendre visite à l’un de ses plus gros clients, un marchand d’art d’Amsterdam…

Copyright Van Gogh
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C’est une réalisation conjointe d’une fille et de son père en les personnes de Yu Haibo et Yu Tianqi Kiki. Les deux sont des amateurs de peintures et de Van Gogh. Le 22 décembre 2021 en salle.
J’ai aimé ce documentaire que j’ai trouvé très bien.
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Un immeuble historique qui disparait
Il va nous plonger dans la ville de Dafen située dans la banlieue de Shenzhen en Chine. Au départ petit village, cette ville est devenue la capitale de la peinture ou plus précisément de la copie. Dafen produit en effet aujourd’hui 60 % des peintures à l’huile dans le monde. 8 000 artistes produisent à la chaîne trois à cinq millions de tableaux par an alimentant une industrie d’une valeur de 100 millions de dollars. Dans cette marée de reproduction, Van Gogh est l’un des plus copiés car ses couleurs et sa technique sont les plus facilement enseignables. De plus, le peintre jouit d’une réputation mondiale gigantesque.
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C’est la découverte d’une industrie que va nous permettre Copyright Van Gogh. Je ne m’étais jamais posé la question d’où pouvais venir ces copies de toiles vendues aux touristes. J’ai trouvé impressionnant les méthodes utilisées. C’est un peu comparable à des conditions à l’usine avec un système de travail à la chaine. Cette méthode est impressionnante par la quantité de toiles tirées de ces peintres. L’art disparaît pour faire place à l’industrialisation du pinceau.

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Pour symboliser une société en constante évolution
En plus de son commerce, on va faire la connaissance de Xiaoyong Zhao. J’ai aimé que soit donné un visage humain à ces “imitateurs”. Nous allons partager son intimité. Cela va être l’occasion de connaitre ses rêves et ambition. On va aussi rencontrer sa famille. Des moments assez touchants sont à la clé.
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Le meilleur reste la seconde partie, la première étant plus informative. Là on va voir comment les entreprises occidentales exploitent Xiaoyong Zhao. À travers son voyage aux Pays-Bas, il va ouvrir les yeux sur un monde qui monétise tout. Cela va le perturber et devient l’occasion de remettre en question la notion de peintre. N’ayant pas de recherche artistique, il va perdre sa petite flamme en voyant la réalité en face. Cependant, sa philosophie de vie va l’empêcher de sombrer.
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