Au crépuscule : Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans un village isolé en Lituanie, alors que la misère ne laisse place à aucune liberté, le jeune Unte et le mouvement des Partisans dans lequel il s’est engagé, doivent faire acte de résistance face à l’emprise de l’occupation soviétique. De cette lutte désespérée dépend l’avenir de tout un peuple.

Au crépuscule
C’est le premier long-métrage du Libanais Oualid Mouaness, qui avait réalisé des courts métrages et
C’est une réalisation de Sharunas Bartas qui c’était déjà fait remarquer plusieurs fois à la Quinzaine Des Réalisateurs dont la dernière fois pour Frost en 2017. Il a écrit le scénario avec Ausra Giedraityte. Au crépuscule a eu le Label “Les fidèles” au Festival de Cannes 2020. Le 24 novembre 2021 en salle.
J’ai été intéressé par le sujet mais j’ai trouvé l’ensemble moyen.
La moindre chose que tu obtiens
On va être plongé après la Seconde Guerre mondiale, à la fin des années 40 en Lituanie. En 1940, elle fu annexé de force par l’URSS. Une période mal vécue par le peuple à cause des nombreuses oppressions du régime soviétique. Cela ne dura pas longtemps car en 1941, c’est l’Allemagne Nazi qui l’envahi. Au début vu comme un soulagement, cette occupation va être un massacre avec des centaines de milliers de juifs tués. Elle sera reprise en 1945 par l’armée Soviétique. Une partie de la population commença à lutter contre ce nouveau passage en URSS. Dans ce film, on va notamment parler des Frères de la forêt, une guérilla résistant aux Soviétiques. Il y a 31 ans, la Lituanie était la première république soviétique à déclarer son indépendance, deux années avant la disparition de l’URSS.
J’ai aimé me pencher sur ce pendant de l’histoire. On ne va pas se mentir. En France, l’histoire post Seconde Guerre mondiale en URSS, n’est absolument pas explorée. Il est donc intéressant de mettre un coup de projecteur sur cette période méconnu. On peut observer le traumatisme laissé par les Soviétiques après leur premier passage. L’occasion aussi de voir ce qui sera le futur affrontement des blocs ouest/est. Deux façons de voir la vie, l’une à travers la liberté, l’autre la collectivisation. Malheureusement, tout cela est mis dans un récit assez lent. Déjà que le style est assez froid, cela n’aide pas à se plonger dedans.

Ils viennent te la prendre
Les personnages choisis, porteurs de la ruralité, sont bien représentatifs de la Lituanie à l’époque. Je les ai bien aimés, notamment le jeune Marius Povilas Elijas Martinenko. Même si par moments il est trop timide, son père, joué par Arvydas Dapsys, va bien contrebalancer cela. Il va faire preuve d’une belle force de caractère. À noter que le casting est composé d’une majorité de non professionnels
La grosse déception vient plus du fond. En effet, comme dit auparavant, ces résistants à l’empire soviétique avaient un gros porté idéologique. Ils rejetaient en bloc la doctrine venant d’URSS. Cependant, cette partie idéologie n’est pas du tout approfondie. On va vraiment se contenter des affrontements sans trop analyser ce qu’il y a derrière. J’étais vraiment déçu car pour moi c’était la clé du succès de Au Crépuscule. Cela aurait été une superbe valeur ajoutée dans un monde actuellement en scission vis-à-vis du mode de vie libéral et capitaliste.
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Au crépuscule – Les Lituanien résistent bravement au régime soviétique d’après-guerre
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