Many Saints Of Newark – Un prequel des Soprano qui ne vise pas juste

Many Saints Of Newark

Many Saints Of Newark : Avant d’être une légende du crime, Tony Soprano a fait ses gammes auprès de son oncle, Dickie Moltisanti. Dans un contexte explosif de guerre des gangs, cet intraitable parrain a ouvert les portes de la mafia à son neveu. 

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Many Saints Of Newark
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Note : 3 sur 5.

C’est une réalisation d’Alan Taylor qui avait déjà fait plusieurs épisodes des Soprano. Il n’a donc pas été dépaysé. Le scénario a été écrit par David Chase, créateur de la série, et Lawrence Konner (La Planète des singes). 

J’avoue n’avoir vu que des extraits de la série Les Soprano, et même si j’ai trouvé ce préquel pas mal, j’en attendais autre chose. 

Parce qu’on a toujours soif d’autre chose

Même si vous non plus vous ne l’avez pas vu, je pense que chacun connaît de nom Les Soprano. Elle va suivre Tony Soprano, chef de la mafia et père de famille. Cette série culte a été créé par HBO en 1999 et a été diffusé jusqu’en 2007. Durant ses 6 saisons, la création de David Chase aura eu 86 épisodes allant de 45 à 75 minutes. Son palmarès est bien rempli en ayant obtenu de nombreuses récompenses, dont vingt et un Emmy Awards et cinq Golden Globes.   

En prenant en compte que Les Soprano se base principalement sur le personnage de Tony Soprano, ce prequel n’apporte pas grand-chose à la série. J’irais même jusqu’à dire que son intérêt est proche du néant. En effet, le choix a été de centrer le film sur Dickie Moltisanti, l’oncle de Tony. Un choix surprenant car on voulait vraiment savoir comment avait grandi le jeune Tony et comment c’était fait la bascule. Au lieu de cela, il sera abordé rapidement dans quelques passages. On sent clairement que l’intrigue ne tourne pas autour de lui et c’est gênant.  

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On souffre

Après, on retrouve l’ambiance un peu Little Italie des années 70. On voit comment ça se passe dans les vieilles familles avec la “Mama” un peu moderne pour l’époque.  Par contre, le côté mafia en soi n’est pas forcément exploité. Avec l’axe de l’oncle c’était ma seconde déception. En soi, l’histoire n’est pas mauvaise mais ce n’est pas ce qu’on attend. On va plus être préoccupé par les problèmes sentimentaux de Dickie que par sa gestion de la famille. Cela passe véritablement au second plan. J’aurais aimé en voir un peu plus. Le potentiel est là, il n’y a rien à redire là-dessus, mais son exploitation est limitée. Heureusement que l’habillage est propre, rendant le tout pas désagréable à suivre.   

Concernant les acteurs, je dois dire que j’ai été agréablement surpris par Alessandro Nivola. Je ne le connaissais pas et il m’a convaincu dans son interprétation de l’oncle. Pour faire le jeune Tony, le choix de Michael Gandolfini était judicieux. En effet, il s’agit du fils de James Gandolfini, l’interprète original de Tony Soprano, décédé en 2013. À noter la présence prestigieuse de Ray Liotta qui avait été pressenti en 97 pour jouer Tony.   

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