Venom: Let There Be Carnage : Tom Hardy est de retour sur grand écran sous les traits de Venom, l’un des personnages les plus complexes de l’univers Marvel.

Venom: Let There Be Carnage
C’est Andy Serkis qui prend la relève de Ruben Fleischer ayant fait le premier Venom en 2018. L’univers Marvel qui n’est pas inconnu pour le Britannique car il avait joué le vilain Ulysses Klaue dans Black Panther. Kelly Marcel, déjà dans l’équipe du premier, a écrit ce scénario qui adapte le personnage Marvel créé par Todd McFarlane et David Michelinie, apparu pour la première fois dans le comic book The Amazing Spider-Man #252 en mai 1984.
Quelle déception pour ce Venom: Let There Be Carnage que j’ai trouvé très mauvais.
Comment tout raté
À la fin de la séance, j’étais révolté par ce bâclage signé Sony. On est véritablement dans du grand n’importe quoi. Ce film n’est ni fait, ni à faire. J’essaie de trouver des arguments en sa faveur mais je n’y arrive pas. Ce ne sont pas les 110 millions USD jeté par les fenêtres qui vont me rendre plus gentil. C’est incroyable le tournant catastrophique que prend la franchise. Si c’est ça le fameux “Sony’s Spider-Man Universe”, je dis non merci. Je pense que la symbolique de cette mollesse est le fait qu’on n’est aucune goutte de sang alors que le film parle du meurtrier Carnage.
Pourtant, j’étais content de voir Carnage en vilain alors que dans le premier Venom, le manque de charisme de Riot était handicapant. D’autant plus que l’apparition de Woody Harrelson dans la scène post-générique de 2018 avait provoqué la hype. Seulement depuis du temps est passé. Malheureusement, l’origin story proposé n’est pas du tout captivante. On part dans des considérations romantiques en oubliant l’essence même du personnage, c’est un tueur sanguinaire. D’ailleurs, son passé de serial-killer n’est pas du tout exploré. Forcément, dès le début ça traine en longueur et c’est loin d’être agréable. Il met tellement de temps à se lancer qu’on ne le verra pas tant que cela.
De A à Z
Après c’est un mal pour un bien car Carnage est tellement mal fait. C’est vraiment moche visuellement parlant. Incompréhensible qu’avec ce budget, les effets spéciaux soient aussi faibles. Pas une seconde on ne va y croire. De plus, il part en peu en vrille avec ses capacités comme faire une espèce de tornade ou pouvoir s’allonger de plusieurs dizaines de mettre. Après Venom ne va pas être jaloux car il est tout aussi dégueulasse. Je n’avais pas eu cette impression en 2018, mais là on dirait une cinématique d’un jeux vidéo d’une console ancienne génération. Leur affrontement va être nul au possible. C’est brouillon et il n’y a aucune intensité. Pour vous dire le niveau, même Tom Hardy et Woody Harrelson, que pourtant j’adore, sont nuls dedans. Ces acteurs donnent l’impression de n’être aucunement impliqué et se demandent justes ce qu’ils viennent faire dans ce calvaire.
Pour venir achever Venom: Let There Be Carnage qui était déjà bien bas, le ton choisi est ridicule. Oubliez la violence symbolique de Carnage et Venom, maintenant ça sera des blagues bon marché à la place. Après tout, Sony voulait être sûr que le maximum de gens possible aille voir ce “truc”. Ça n’arrête pas, toutes les 5 minutes il y a une tentative gênante pour nous faire rire. En plus d’être lourd, on ne comprend pas ce que ça vient faire là. Autant dans le premier c’était bien dosé, par contre là c’est épuisant. Sony a voulu se la jouer “cool” et le résultat est pathétique.
Vous pouvez continuer à me suivre sur Instagram , Twitter et Facebook
Visitez le site de notre Partenaire YouthCulture