Kate : Minutieuse et prodigieusement douée, Kate est l’exemple même de la machine à tuer parfaitement rodée et au sommet de son art. Mais voilà qu’un jour elle échoue à éliminer sa cible, un yakuza à Tokyo. Elle découvre alors qu’elle a été empoisonnée et va subir une exécution par mort lente qui lui laisse moins de 24 heures pour se venger de ses assassins.

Kate
C’est la seconde réalisation du Français Nicolas-Troyan après le blockbuster Le Chasseur et la reine des glaces (2016). Le scénario a été écrit par Umair Aleem.
Je me disais voilà un énième film de “killeuse” mais il arrive à montre du caractère et être très bon.
Une journée
Arrivant sur Netflix deux mois après la sortie de Bloody Milkshake au cinéma, j’avais un doute sur la capacité de ce film à se démarquer. Cependant, force est de constater que Mary Elizabeth Winstead crée quelque chose dans son rôle de Kate. Elle a ce petit truc qui rend son personnage attachant. On a envie de la suivre dans cette aventure. L’actrice, qui avait brillé en 2016 dans 10 Cloverfield Lane, m’a vraiment convaincu. J’avoue que j’avais aussi regardé pour la présence de Woody Harrelson mais malheureusement il est vraiment relégué au second plan, même si j’ai savouré chaque apparition. Au passage, l’obsession de Kate pour le Boom Boom Lemon renvoie à celle qu’avait Woody Harrelson pour les Twinkies dans Zombieland. Un clin d’œil que j’ai apprécié.
C’est la présence de la jeune Miku Patricia Martineau qui va être une belle valeur ajoutée. La Canadienne est le symbole de la vitalité que veut apporter ce film d’action. Celle-ci est pétillante et j’ai beaucoup aimé son style rentre dedans. Elle est cash dans ses réponses et n’hésitera pas à utiliser des termes assez vulgaires. Sa relation avec Kate va être un élément accrocheur. Les deux se complètent bien.
Pour en finir
Kate va aussi avoir la particularité d’être violent. Ayant un travail de tueuse à gages, forcément le sang va couler. Les passages de combat sont très bien faits. Ils sont fluides et vifs. Cela donne une certaine dynamique que j’ai beaucoup aimée. Il faut dire qu’affronter des Yakusa ce n’est pas de tout repos. Nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. C’est aussi agréable de changer de cadre en étant au Japon. Il y a une belle diversité dans les lieux. Parfois, il y aura aussi quelques prises de risque plus ou moins bien senti comme le passage de la voiture. Dommage que ce ne soit pas plus répété car ça fait un peu sorti de nulle part. C’est tout de même amusant et a le mérite d’exister pour apporter de la variété.
Le gros point faible vient du scénario. Je sais que dans un film d’action, on n’est pas là pour cela, mais tout de même ce n’est pas terrible. Tout ce qui tourner autour de l’intrigue n’est pas toujours limpide. Je pense notamment au personnage de Varrick, et tout ce qu’il représente. Qui est réellement derrière lui, pourquoi a-t-il était choisie pour s’occuper de Kate enfant ? On adore nous balancer des agences secrètes dans ce genre de film, mais là le scénario ne se préoccupe même pas d’expliquer le pourquoi du comment. Même le personnage de Kate ne va pas être approfondi. J’ai adoré son style et j’aurai aimé donc en savoir plus sur elle. Par moments, on nous balance des flashbacks mais ce n’est pas du tout parlant. J’espère que ce n’est pas une stratégie pour vendre un prequel. Connaissant les exploitants une ouverture est toujours possible.
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One thought on “Kate – La tueuse de Yakusa”